[COMMUNIQUE] Une fréquentation en hausse pour la 2nde édition du pèlerinage Feiz é Breizh

Amzer-lenn / Temps de lecture : 5 min

Communiqué de Presse reçu de l’Association « Feiz e Breizh »-  Mardi 1er octobre 2019

pèlerinage feiz e breizh250 personnes ont péleriné les samedi 28 et dimanche 29 septembre 2019, à l’occasion de la 2e édition du pèlerinage « Feiz e Breizh », avec 800 fidèles présents à la messe de clôture à Sainte-Anne-d’Auray

Dimanche 29 septembre, en la basilique Sainte-Anne-d’Auray, 800 fidèles assistèrent à la messe pontificale dans la forme extraordinaire du rit romain, célébrée par Son Excellence Monseigneur Raymond Centène, évêque de Vannes, pour clôturer la seconde édition du « pèlerinage pour la Bretagne » Feiz e Breizh.

Ils étaient 250 marcheurs partis la veille de Guénin. Bébés en poussette, enfants, adolescents, scouts, étudiants, jeunes professionnels, parents ou grands-parents, ils s’étaient constitués en chapitres de Vannes, de Lorient, de Quimper, de Brest, de Saint-Brieuc, de Rennes, de Nantes et de l’extérieur de la Bretagne.

Deux jours durant, ils chantèrent des cantiques bretons, égrenèrent leur chapelet, bravant le vent et la pluie, afin de demander des grâces pour leur pays et pour leurs familles.

Le thème du pèlerinage – « Prier avec nos saints » – les fit invoquer successivement « saint Iltud, à l’origine de la chrétienté bretonne » et « sainte Anne, patronne des familles ».

Comme au temps des anciens pardons, une veillée mémorable acheva la journée de samedi au bivouac de Bieuzy-Lanvaux, avec feu de camp, vie de saint, jeux de force et chants à danser. Après la prière du soir et le Salut du Saint-Sacrement, une adoration nocturne fut proposée jusqu’à l’aube dans la chapelle du prieuré Notre-Dame-de-Fatima.

L’organisation du pèlerinage repose sur une quinzaine de membres de l’association Feiz e Breizh qui travaillent toute l’année à l’organisation de ce grand rassemblement, tandis qu’une quarantaine de soutiens bénévoles renforcent  la logistique des deux jours du pèlerinage.

Une dizaine de religieux accompagnaient la colonne des pèlerins : Sœurs de la Famille Missionnaire de Notre-Dame (Vincin, Arradon), prêtres du diocèse de Vannes, prêtres de la Fraternité Saint-Pierre (Quimper et Saint-Pol-de-Léon) et chanoines de l’Institut du Christ-Roi (Saint-Brieuc et Rennes).

La troisième édition du pèlerinage « Feiz e Breizh », ouverte à tous, se déroulera les samedi 26 et dimanche 27 septembre 2020 !

 

Intron santez Anna, pedit evidomp !
Madame sainte Anne, priez pour nous !

Témoignage de Ronan, pèlerin :

C’était un excellent pèlerinage. C’est une belle œuvre qui marche. Il y a beaucoup de jeunes, de vraies générations qui suivent le flambeau et c’est plein d’espérance.

Aucune des photos ne vous montreront assez bien la ferveur des chapitres, l’esprit catholique et breton régnant, la camaraderie et l’investissement personnel de chacun. La veillée excellente où korrigans et pèlerins luttaient à qui chanterait, danserait, rirait et se battrait le mieux. Les messes et les prières étaient dans nos chapelles reconstruites et restaurées, avec des homélies fortes et une liturgie au sommet. Être au premier rang de messes solennelles soigneusement paramétrées est une vision du ciel, qui ne se vit qu’une fois parce qu’à chaque fois nouveau.

J’ai vu des bretons bretonnants, des parisiens et des angevins non concernés par la culture bretonne. J’ai vu des anciens en larmes de revoir la foi revivre dans leur campagne en pluie. Il y avait des adolescents non concernés, consommateurs et finalement intéressés. J’ai vu des enfants brandissant bannière et scandant ses cantiques bretons avec fierté. D’autres pleuraient, ceux qui avec leur maman résistaient sur un bivouac arrosé par la tempête. J’ai vu un évêque reconnaissant, des pèlerins fatigués et remplis de grâce. Ceux que je n’ai pas croisé, ce qui ne pouvait pas arriver : trouver ce pèlerinage nul, maladroit et sans pertinence.  

Ce n’est pas la première fois que je vais à Sainte Anne, ce n’est pas la première fois non plus que j’y viens en pèlerinage. Pour ceux qui ont l’expérience de pèlerinage aux marches difficiles, aux conditions climatiques démoralisantes, au sommeil écourté et à l’appétit brimé, vous savez de quoi je parle. De quoi je parle quand on voit l’objectif au loin : le clocher qui dépasse la campagne, le genou qui se pose de joie. Vous savez le sentiment que nous avons quand le monument plein et gracieux se dresse devant vous comme ultime point d’orgue : vous êtes arrivés. Chartres au bout de trois jours de marche n’a pas la même beauté qu’à la descente d’un train. Sainte Anne sous les cantiques bretons, habités par les costumes et les croix des pèlerins, ne se dessinent pas non plus de la même manière. Ici la scala santa s’impose, là la piété et la compréhension de la relique de la mère de Marie s’accomplit. Le visage de la basilique s’illumine.

Je suis venu de Paris fatigué, je reviens exténué. Le corps va se remettre vite, le souvenir lui restera d’année en année et nos âmes sanctifiées.

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