Lors de l’audience du 17 octobre, le Pape Benoît XVI, disait que « Dans le credo réside la vie morale du chrétien, qui y trouve fondement et justification… Il est du devoir de l’Eglise de transmettre la foi, d’enseigner l’Evangile, afin que les vérités chrétiennes éclairent et transforment la culture, que les chrétiens soient capables de témoigner de l’espérance qu’ils portent.
Nous vivons dans un monde en mutation profonde où la sécularisation et le relativisme marque fortement la mentalité générale… si l’individualisme et le relativisme semblent dominer chez nos contemporains, les croyants ne sont pas totalement immunes de ces dangers… L’enquête menée en vue du synode sur la nouvelle évangélisation a montré certains de ces dangers, tels une foi vécue passivement et de manière trop personnelle, le refus de l’éducation à la foi ou la fracture entre foi et vie.
Souvent le chrétien ne connaît même pas le coeur de la foi catholique contenu dans le credo, mais se laisse gagner par un certain syncrétisme ou relativisme religieux, dénué de clarté quant à la vérité de croire et au caractère salvifique du christianisme… Il nous faut revenir à Dieu, au Dieu de Jésus-Christ, redécouvrir le message évangélique et le faire plus profondément entrer dans notre conscience et dans notre mode de vie. Par mes catéchèses de l’Année de la foi », a conclu le Saint-Père, j’entends « aider qui entreprend cette démarche d’approfondissement des vérités de la foi, relatives à Dieu, à l’homme, à l’Eglise…et de réflexion sur les affirmations du credo. Je voudrais qu’on voie clairement que les vérités de foi intéressent directement notre vécu, qu’elles réclament une conversion de vie, qu’elles engendrent un mode nouveau d’envisager et de croire en Dieu ».
Source : VIS 17/10/2012