En 1865 est créé « Feiz ha Breiz » le premier périodique en breton

Photo Ar Gedour (DR)
Amzer-lenn / Temps de lecture : 1 min

[Trésor du breton écrit] En 1865, le vicaire général du diocèse de Quimper et de Léon Léopold de Léséleuc crée Feiz ha Breiz (Foi et Bretagne), le premier périodique entièrement en breton.

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feiz ha breizhLe 4 février 1865, paraît Feiz ha Breiz, kelou a bep bro ha kenteliou war bep tra(Foi et Bretagne, des infos de tous les pays et des préconisations sur chaque chose). Léopold de Léséleuc de Kerouara, vicaire général du diocèse de Quimper et de Léon a réussi a convaincre l’évêque Mgr Sergent du bien fondé d’une telle revue : Ar c’hazetennoù gallek e-lec’h bezañ kelennet ganto war ar mad, e c’hallfed bezañ poulset d’an droug, e-lec’h deskiñ ar wirionez e c’hallfed deskiñ geier (Les journaux en français, au lieu de cultiver le bien pourraient vous pousser au mal, au lieu de vous apprendre la vérité, ils pourraient vous raconter des mensonges)

Lire la suite dans Dimanche Ouest-France du jour et sur le site de l’auteur, Bernez Rouz.

À propos du rédacteur Erwan Kermorvant

Erwan Kermorvant est père de famille. D'une plume acérée, il publie occasionnellement des articles sur Ar Gedour sur divers thèmes. Il assure aussi la veille rédactionnelle du blog et assure la mission de Community Manager du site.

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Un commentaire

  1. INJURES ANTI-BRETONNES

    ….. Les insultes anti-bretonnes et le racisme anti-breton : l’homme breton ramené au rang de la bête. Comment les Bretons sont passés de l’espèce humaine à l’espèce animale.

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    Les insultes anti-bretonnes sont présentes dès la fin du cinquième siècle. Elles subissent une recrudescence incroyable avec l’invention – par la France, des droits de l’homme, en 1789.

    MIRABEAU et les pygmées bretons. « Eh ! Que sont tous ces efforts de pygmées ? Vous êtes Bretons ? Les Français commandent !  »

    Camille DESMOULINS, le doux révolutionnaire français, décrivant les Bretons, particulièrement ceux de Quimper-Corentin :
    « De tels hommes déshonorent la guillotine, comme autrefois la potence était déshonorée par ces chiens qui étaient pendus avec leurs maîtres. Je ne conçois pas comment on peut condamner à mort sérieusement ces animaux à face humaine : on ne peut que leur courir dessus, non pas comme dans une guerre, mais comme dans une chasse « . (Histoire des Brissotins, page 72, cité par Reynald SECHER, La guerre de la Vendée, et la système de la dépopulation, Editions du Cerf, Paris 2008).

    FOUCHé, en 1794 : » Il ne s’agit pas de faire le tri des bons et des méchants : dans ce pays maudit , il ne peut y avoir que des coupables «.

    CARRIER, 1793, dit « le boucher de Nantes » :  » C’est par principe d’humanité que je purge la terre de la liberté DE CES MONSTRES « . (Reynald Sécher, in Gracchus BABEUF, page 189).

    MALTE BRUN, 1831 : » Le paysan est d’une malpropreté dégoûtante; son habitation peut presque se comparer à celle des Hottentots … les paysans ont une mauvaise physionomie, stupide et brutale à la fois « .

    PROSPER MERIMEE, lettre à Jubert de Passa, 1835 : » On voit dans les villages les enfants et les cochons se roulant pêle-mêle sur le fumier; la pâtée que mangent les premiers serait probablement refusée par les cochons du Canigou «.

    VICTOR HUGO, Quatre-vingts treize, 1874 :
    » D’un côté la Révolution française, de  l’autre le paysan breton. En face de ces évènements incomparables … » Qu’on place ce sauvage, parlant une langue morte, ce qui est faire habiter une tombe à sa pensée ……. vénérant sa charrue d’abord, sa grand-mère ensuite, ……..  On se demande si cet aveugle peut accepter cette clarté « .

    POITRINEAU, inspecteur d’académie à Vannes, Instruction, 1897 :  

    » Le petit breton ……. dès qu’il peut marcher, à peine vêtu, malpropre, il patauge toute la journée par les chemins, mange à l’écart un morceau de pain noir, joue peu, ne parle pas ….; s’il a huit ans d’âge physiquement, il en a trois à peine pour le développement intellectuel « .

    M. BUSSON, Manuel de géographie à l’usage des lycéens, 1929 :  » Les principaux traits de la race bretonne sont la malpropreté, la superstition, et l’ivrognerie « .

    Raymond CARTIER, Les 19 Europes, Plon, Paris, 1960 :  » Ils vivaient dans leur langue pataude et leurs vêtements grossiers, comme des espèces de Bas-Bretons » .

    Laurent TAILHADE, chroniqueur du journal  » L’assiette au beurre « , 3 octobre 1903 :  » Il n’est pas de meilleur chrétien que cette crapule de Bretagne; il n’en est pas de plus réfractaire à la civilisation. Idolâtre, lâche, sournois, alcoolique et patriote, le cagot armoricain ne mange pas : il se repaît; il ne boit pas : il se saoule; il ne se lave pas : il se frotte de graisse; il ne raisonne pas : il prie (!); et, porté par la prière, il tombe au dernier degré de l’abjection.  » C’est le nègre de la France, cher aux noirs ensoutanés, qui dépouille à son bénéfice de véritables miséreux « .

    PASQUA Charles, condamné par le justice, en 1992, à la suite du traité de Maestricht : » Les Bretons, c’est comme les cochons ; plus ça devient vieux, plus ça devient con».

    BERROYER Jacky, chanteur sans talent :
    » Connaissez-vous bien la Bretagne, avec ses femmes en coiffe et ses hommes vêtus de pagnes, leurs enfants sont hydrocéphales, les garçons aussi méchants que les filles sont sales ….  »
    De Quimper à Concarneau, on voit passer des femmes promenant des porcs dans des landaus, pendant que leurs maris se soulagent dans les flots, et refusent de signer le protocole de Kyoto.  » Ah ! Les Bretons sont vraiment immondes : ils mangent leurs enfants au lieu de se fournir au Tiers Monde. Si on leur reproche ça, ça les fait marrer, c’est leur humour moche noir comme leur marée « .
    Une plainte a été déposée contre l’ auteur de ces insultes, signée par Angèle Jacq-Gouerou, présidente du collectif breton pour la démocratie et les droits de l’homme. Cette plainte visant ces insultes contre les Bretons et la Bretagne, a été ……. classée ! On a peine à seulement imaginer une pareille monstruosité : c’est la France des droits de l’homme dans toute sa honte.

    MELENCHON Jean-Luc, et la langue bretonne.
    Aussi stupéfiant que cela paraisse, ces injures se poursuivent encore. On en trouve des centaines sur la toile. En 2007,  allié mental des Chinois au Tibet, auteur de théories laudatives sur l’action « civilisatrice » de la Chine au Tibet, vieil empire multinational envahi par les communistes chinois, qui représentent désormais plus de la moitié de la population. S’attribuant à lui-même la qualité de « penseur socialiste », fustigeant ceux qu’il dénomme répétitivement des « identitaires ethnicistes sournois », des « gens d’extrême droite », tout juste bons à être manipulés – en esclaves qu’ils sont, car « il n’y a pas de nationalisme spontané, seulement des constructions idéologiques élaborées par des « nationalistes qui font campagne ». Voici une citation de ce grand penseur socialiste :

     » Le vocabulaire et la grammaire de la  » pseudo-langue bretonne, nommée de cette façon, n’est aucune des cinq langues parlées historiquement, mais une langue unifiée, dont la grammaire et le vocabulaire furent fixés à la demande de l’occupant nazi en 1941 par une plume ensuite condamnée à mort par contumace pour sa collaboration avec les tortionnaires de la Gestapo » (sic!) «.

    Jean-Luc Mélenchon fait-il allusion au brillantissime linguiste – grammairien breton, Roparz Hémon, l’une de nos gloires nationales, dont le seul crime fut de consacrer sa vie entière à sauver de la destruction programmée par le pays des droits de l’homme, depuis la géniale révolution universelle de 1789 ?
    Hémon est sorti libre du tribunal qui voulait le condamner, et a poursuivi son oeuvre à Dublin. Il a fait du breton une très belle langue littéraire, qui a produit des chefs-d’oeuvre, dont plusieurs de Youenn Drézen. comme un demi-siècle plus tôt, Ben Yehoudah, réussit à créer une nouvelle langue à partir de l’hébreu ancien.

    Je répète souvent cette phrase admirable de Herbert Pagani : « Les Bretons sont les Juifs de la France ».

    Une autre « pensée » de M. Mélenchon, qui, ennemi des nations, semble avoir changé d ‘avis ; ayant lu de meilleurs livres d’histoire que ceux dans lesquels il puisait son inspiration autrefois, il a reconnu dans l’un de ses prêches – il aime parler en public -, que les Bretons ont joué un rôle essentiel lors de l’abolition des privilèges de la noblesse et du clergé, et que la célébrissime nuit du 4 août 1789, préparée au club breton, fut présidée par l’avocat rennais Le Chapelier. Ce qui est vrai.

    Plus douteuse est son affirmation que, lors de la bataille de Valmy, au cours de laquelle les armées françaises repoussèrent leurs ennemis venus de l’EST, les Bretons jouèrent aussi un rôle essentiel. Jean-Luc Mélenchon a appris, depuis lors, que la langue bretonne commence à exister plusieurs siècles avant le Christ, et que, selon les éminents linguistes que sont Walter et Cerquiglini, la langue française n’est qu’un « patois » qui a réussi, et une langue créole. (Ce qui ne lui enlève pas ses mérites).

    Pire : selon le linguiste breton Goulven Pennoad, le français est l’idiome le plus minable de toute l’Europe ! Jean-Luc ne soupçonnait pas que la langue « unifiée » et trafiquée par excellence est le français : cette langue n’existe pas encore au douzième siècle, si ce n’est à l’état de fantôme ; elle est normalisée seulement au 17ème siècle, notamment par la création de l’Académie française, en 1635, par le cardinal de Richelieu, et par les écrivains qui ont reçu la consigne de la domestiquer, c’est-à-dire de l’appauvrir  ; ni qu’en 1789, alors que la France n’est qu’un amas « de peuples inconstitués » (Mirabeau), elle possède au moins trente langues, dont certaines très anciennes et très riches – dont le basque et le breton -, dont les révolutionnaires inaugurent la destruction systématique. Deux autres pensées socialistes de ce génial auteur : – Le breton est la langue de la collaboration (!!!!); -Les écoles Diwan sont une secte (!!!)

    Extraits du Livre Bleu de Louis Mélennec. A diffuser partout : cela va soulager le monde entier des mensonges et des vantardises de la « république », rétrogradée désormais à sa véritable place : celle des doigts de l’homme.

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