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[HISTOIRE] FRERES YVES, OU L’HISTOIRE D’UN CURIEUX DOSSIER

Amzer-lenn / Temps de lecture : 16 min

Nous publions cet article, seulement au titre de document d’archives. Il  nous a semblé en effet intéressant et…original  par sa teneur. Evidemment, nous ne tirons aucune conclusion d’ordre religieux de cette « affaire », qui en son temps fit l’objet d’une polémique entre l’abbé Yann-Vari Perrot et l’abbaye de Bricquebec  et de Maredsous. Par contre, elle est, comme l’écrit à l’abbé Perrot son confrère l’abbé Henri Poisson,  typique du désir de certains milieux politiques d’instrumentaliser de saintes personnes pour « leurs causes ».

Faisant des recherches dans les archives de mon père, qui sont aussi celles de l’abbé Perrot, je suis donc  tombé sur un curieux dossier : sur la couverture, ce titre « Yves Poussin, moine breton mort à Bricquebec en odeur de sainteté » Dans ce dossier,  une quinzaine de lettres et cartes postales des abbayes de Bricquebec et de Maredsous,  une photo,  et un numéro de la revue « Feiz ha Breiz » de Pâques 1943, d’où est tiré l’essentiel du présent article. (1)

De quoi est-il question ? De la vie très brève d’un jeune moine breton de l’abbaye de Bricquebec dans la Manche, qui par sa vie édifiante aurait mérité, selon certains de ses proches, d’être reconnu comme saint …et prophète, et canonisé façon « Santo Subito », mais qui semble avoir été, alors qu’il était décédé depuis 15 ans, instrumentalisé par ses amis trop zélés à son endroit…

 

Frère Yves Poussin.jpgUN   RELIGIEUX   BRETON

Frère Yves, de son vrai nom  Marcel Poussin, naquit à Rennes le 7 janvier 1902. Il habitat Fougères de 1904 à 1922. Cette année -là, il part faire son service militaire au 41ème Régiment d’Infanterie de Rennes. Au bout de quelques semaines, le médecin militaire le juge trop fragile de santé, il est alors muté à Granville dans la 10ème  plus « calme » En novembre 1922, de retour à Rennes, il part pour le Levant, et s’embarque à bord du « Vinh-Long », un vieux navire qu’on utilisait pour le transport des troupes. Le 16, le navire arrive en vue de Constantinople ; brusquement un incendie se déclare à bord, c’est la panique, chacun essayant de fuir le sinistre qui atteint la salle des poudres. Ceux  qui le peuvent s’entassent dans les canaux de sauvetage, mais ils sont si chargés, qu’ils coulent. Beaucoup de soldats périssent. Le jeune Marcel, avise un « radeau », mais là aussi, la surcharge risque à tout moment de le faire sombrer. C’est alors que le jeune homme, à voix haute, fait le vœu de devenir moine à la Trappe de Bricquebec où son frère aîné est déjà entré. Sa prière est entendue car arrive peu après un navire américain qui sauve  les rescapés. Il fut, avec ses compagnons d’armes débarqués à Constantinople. Marcel Poussin parti pour Beyrouth, et fut rattaché au 21ème régiment sénégalais. Il fut autorisé par le général  Weygan  à aller en Terre Sainte, et visita tous les lieux où vécu le Christ.

Nous sommes en septembre 1923, il vient de terminer son service militaire, il embarque sur le « André Chenier », le navire qui le ramène au pays. Trois jours plus tard, il frappe à la porte du monastère de Bricquebec où il avait fait le serment de passer sa vie ; il évita de passer par Fougères pour faire ses adieux à son père qui aurait eu trop de peine, et aurait pu ainsi le faire faiblir dans  son projet religieux.

Bricquebec  est un monastère de l’Ordre de Saint Benoît où se trouvent deux catégories de moines : certains vêtu de blanc et qui sont prêtres, les autres vêtus de brun et qui ne sont que religieux, le frère de  Marcel était vêtu de brun et Marcel demanda  à être vêtu de la même couleur que son frère.

A la Pentecôte de l’année 1926, il prononce ses premiers vœux ; il prit le nom de Frère Yves en religion. Physiquement, les photos en font foi, il était un grand et beau jeune homme, joyeux, simple  et sans manière, un homme, disait-on de lui, qui prouvait chaque jour « Combien il était doux pour un chrétien de vivre en compagnie du Christ. » L’abbé Perrot aura sa photo dans l’un de ses bréviaires, en fait, il s’agit de « l’image mortuaire » qui sera reproduite dans « Feiz ha Breiz »

Le 27 janvier 1927, le Frère Yves avait 25 ans ; il était épanoui  et son esprit ne s’exerçait guère encore à l’idée de la mort, et cependant, avouait-il, « il avait hâte de contempler son Sauveur dans tout son éclat », et il demanda la grâce de faire son purgatoire sur cette terre : « De cette manière, la mort sera pour moi un saut sur les genoux de notre Père du Ciel »

Relevons, qu’à 18 ans, le jeune Marcel  Poussin aima une jeune orpheline : « Amour pur : le premier et le dernier ! jolie comme un ange » écrivit-il au dos d’une photo qu’elle lui avait offerte. Son entré en religion n’est cependant pas motivé par une déception amoureuse ; bien au contraire, avec cette belle jeune fille, il avait, et pour cause, toute ses chances. Il sacrifia son amour de jeunesse à sa promesse, à sa vocation.

Le 16 janvier 1928, jour de la… Saint Marcel  il  ressent les premiers effets de la maladie, une tuberculose foudroyante,  qui va l’emporter.  Il  s’affaiblit très vite « Il ne lui restait plus que la peau et les os », et reçois l’Extrême-Onction. « Je suis ici sur trois clous » dit-il. Le Père abbé qui lui rend visite, lui dit : « Vous êtes une petite âme marquée pour le Paradis ». Ses Frères, remarquerons « la grande joie » qui illumina son visage en entendant cela. Le 9 mars 1928, soutenu par son frère aîné, il rend son âme à Dieu, il avait 26 ans. Le Père abbé dira de lui : « Il n’a été moine que pendant quatre ans, mais il a su tirer profit de ces quatre années bien plus que beaucoup d’autres en quarante ans ! Il aura prononcé ses vœux définitifs  au Ciel ! »

On lui prête ces propos :

« Quand je serai au Paradis, je prierai pour que le travail de redressement de la Bretagne soit mené à terme, et il le sera, car il est béni par le Bon Dieu… Soyez joyeux ! »

UN  JEUNE  MOINE  PROFONDEMENT  BRETON

C’est la lecture d’un article dans  la revue « Foi et Bretagne », l’équivalent en français pour la Haute-Bretagne de « Feiz ha Breiz »  sur ce jeune moine qui va intriguer l’abbé Perrot…et l’enthousiasmer, un peu trop vite.  La lecture des lettres du dossier  constituent une curieuse polémique, que, à son corps défendant, provoqua le recteur de Scrignac en publiant sur la foi des  témoignages de ses correspondants, un article dans Feiz ha Breiz, « Ar Breur Ewan, filhor santel. Paeron Breiz » ; article  pourtant prudent.

L’abbé Perrot écrit : « Le nom qui lui fut donné le jour de son baptême était le nom d’un pape et d’un martyr ; quand il se fit moine, il prit celui de Yves Héloury, le plus célèbre des Kermartin de Tréguier. Le Frère Yves n’était pas seulement un saint religieux, il était comme son patron saint Yves, c’était aussi un Breton qui aimait énormément la Bretagne et ne voulait qu’une chose, la voir retrouver ses libertés qui lui avait été arrachées par les révolutionnaires de 1789. » Et l’abbé Perrot de l’honorer du titre de « Saint filleul du Patron de la Bretagne »

Effectivement, le Frère Yves Poussin avait de quoi séduire l’abbé Perrot : un jeune moine profondément croyant, ce qui est… normal pour un moine, mais de surcroît profondément breton dans le cœur et l’âme, et qui de plus, physiquement par son côté « jeune premier »  donnait du moine une autre image que celle très « classique » du religieux, soit ascétique, soit adepte de la bonne table. Et l’abbé Perrot poursuit :

« Quand il avait l’autorisation de voir des gens de l’extérieur, son plaisir était de parler avec un de ses compatriotes qui lisait « Foi et Bretagne », et bien qu’il soit Haut-Breton, le Frère Yves était devenu un Breton complet, ou presque, car disait-il « Je ne suis pas encore parvenu à lire et parler breton, mais j’y arriverai peut-être ! »

C’est lui-même qui évoquait notre Bretagne, sa foi, sa langue et ses belles traditions et le besoin urgent qu’il y avait de préserver tous ces trésors légués par les ancêtres à travers les siècles. C’est ce que l’abbé Perrot lu dans l’article publié par « Foi et Bretagne », dont l’auteur était une Madame Drouart, et c’était suffisant pour piquer sa curiosité. Il  écrit donc à un ami de celle-ci, Monsieur Eugène Jarnouen de Pleines-Fougères :

« J’ai l’honneur de vous écrire pour vous demander un renseignement concernant une belle âme qui vous est chère, celle de Marcel Poussin que Madame Drouart vient de me révéler par un article. Il est dit dans cet article que Marcel Poussin « Aimait à parler de la Bretagne et des compatriotes lecteurs de Feiz ha Breiz dont je suis le directeur depuis 1911. Je sais que beaucoup de Haut-Bretons ont appris notre langue et je serais heureux d’apprendre que vous êtes du nombre. Mais avant d’avancer quoi que ce soit à cet égard, et de faire part à mes lecteurs de cette belle âme de Breton, j’aimerai en avoir la certitude, c’est ce qui m’a déterminé à vous écrire.

Madame Drouart répondra à l’abbé Perrot :  

«Monsieur Jarnouen est effectivement lecteur de «  Feiz ha Breiz », mais aussi du journal autonomiste « » Breiz Atao », c’est un bon nationaliste, et j’aurais voulu écrire avec les notes qu’il m’envoya un plus long article. Frère Yves Poussin, qui sera certainement canonisé (sic) , était le petit protégé de Monsieur le Vicaire Général Gayet, qui ne savait peut-être pas que le Frère Poussin était aussi…autonomiste. J’ai reçu d’autres lettres : de Mademoiselle de Parcevaut  de Plouzané ; de Madame Vefa de Saint-Pierre de Saint-Brieuc. Elles me disent  que, comme elles, le clergé de Saint-Brieuc a été intéressé par l’article,  et elles  ajoutent :

« L’année dernière, il apparut (sic) à plusieurs moines de Bricquebec et leur prédit : Une Révolution courte et terrible, la Bretagne relativement épargnée. Sur le trône de France, un descendant de Saint Louis, né et élevé en Irlande, lequel fait de fréquentes retraites chez les Trappistes de Roserea. Madame de Saint Pierre le connait, elle dit que c’est un Celte 100%. Bien des choses seraient alors changées pour la Bretagne et nous pourrions avoir de bonnes relations, en ce cas, avec la France. Vous avez raison, Monsieur le Recteur de vouloir répandre le culte de notre petit Frère Yves, vous en recevrez bien des grâces, Monsieur Jarnouen l’affirme » (2)

Fort de cette lettre, l’abbé Perrot voudra en savoir davantage. Il reçoit une  lettre de Monsieur Jarnaouen qui lui donne de précieuses « références » sur Frère Yves :

« J’ai une confiance entière dans les paroles du Frère Yves. Ce saint religieux qui a eu connaissance du rôle qu’il devait avoir après sa mort, et l’a annoncé à ses intimes : « Lorsque je serai dans le Ciel, je prierai pour la Bretagne » Et Monsieur Jarnouen de faire état d’un long entretien qu’il eut  avec le jeune moine, peu avant son décès, et qui portait sur le…Mouvement  breton. Entre bien des sujets, il dit ceci concernant la France :

« Cette pauvre nation est vouée au malheur. » Et de citer un passage d’un des  « Secrets  de Fatima », où la Vierge dit à Lucie : « Cette nation (la France) va être décimée par la famine et la révolution en punition de ses crimes »  et le signataire de la lettre de donner des références de personnalités religieuses crédibles attestant des dires de Frères Yves (3)

L’abbé Henri Poisson, qui quinze ans plus tard écrira une « Vie de l’abbé Perrot » et une « Vie de l’abbé Lec’hvien », tous deux assassinés, donne au recteur de Scrignac son avis sur ce jeune moine mystique :

« J’ai lu autrefois un livre sur le Frère Yves Poussin. C’était un saint jeune homme. Mais je suis un peu en défiance sur le reste. Le mieux serait de faire une enquête auprès de Monsieur Jarnouen qui est un brave homme, et voir s’il n’a pas, au sujet de la Bretagne, pris ses désirs pour des réalités. A Pleine-Fougères il passe pour un original. Actuellement on trouve tant de gens qui font parler des religieux, des religieuses, de saintes gens de toute catégorie en faveur de leurs opinions politiques, dans le sens de leur désirs, ou parfois de leur…haine, et malheureusement, on en trouve aussi de ce genre dans le « Mouvement breton »

Cette lettre, invite donc l’abbé Perrot à la prudence, à tempérer son enthousiasme pour ce jeune moine, dans lequel, peut-être, voyait-il  en lui la relève monastique bretonne, une figure pour l’avenir  de la trempe d’un Dom Godu  ou d’un Dom Alexis Presse.  Lettre de prudence encore, car tout au long des mois d’avril et mai 43, l’abbé  Perrot va recevoir des lettres de Monsieur Jarnouen, de Madame Drouart insistant sur les « Prophéties » de Frère Yves sur les destins de la France et de la Bretagne. Il  serait trop long d’en citer les passages. Monsieur JarnouenFrère Yves Poussin2.jpg n’apprécia  guère la mise en doute de ses affirmations, et il s’en prend à « L’animosité conte le Mouvement breton », que soulignait le Frère Yves, et qu’il « nourrissait l’espoir que par ses prières dans l’autre monde, il  contribuerait  à son triomphe » Monsieur Jarnouen envoie une copie de sa lettre au Père Abbé de Bricquebec. Cette insistance va agacer le monastère et provoquer  des démentis et des mises au point. (4)

Mais Monsieur Jarnouen va également écrire deux longues lettres à Herry Caouissin, lui demandant de faire connaître le Frère Yves à ses lecteurs d’Ololê.  Bien qu’intéressantes,  nous ne pouvons les reproduire intégralement. Entre autres paroles prêtées au jeune moine, celles-ci :

« C e n’est pas moi qui vous parle, car  ma parole est une parole du Ciel »

Dans ses lettres, Monsieur Jarnaouen  signale des guérisons miraculeuses attribuées à  Frères Yves, et confirmées par le Père Abbé de Bricquebec , ce qui est assez contradictoire avec son désir de mettre un terme à tous ces bruits. De même, Monsieur Jarnouen  confirme des « Prophéties » concernant la France et la Bretagne. En lisant ces lettres, on hésite entre sourire devant ce qu’on pourrait penser être une « dérive mystique » envers le jeune moine, ou tenir l’auteur de ces lettres pour un esprit quelque peu dérangé.  Herry  Caouissin, qui avait lu les avertissements de l’abbé Poisson, ne donnera aucune suite aux désirs de Monsieur Jarnouen, d’autant que huit jours plutôt l’abbé Perrot avait reçu la lettre du Père Abbé de Bricquebec  demandant  d’en finir avec  cette histoire. (5)

 

DE  DEMENTIS  EN  DEMENTIS

L’article paru dans « Feiz ha Breiz » va donc aussi  irriter la hiérarchie de l’abbé Perrot, mais plus encore les confrères de Frère Yves, dont son propre frère, Dom Bernard Poussin. Dans une lettre (21 avril),  le Père Marie-Bruno de Bricquebec, écrit à l’abbé Perrot :

« Notre Révérend Père Abbé, Dom Marie-Joseph, vous fait savoir que les paroles attribuées à notre frères Yves ne sont pas fondées. Jamais son aîné, Frère Bernard Poussin, actuellement prisonnier, n’a fait la moindre attention aux paroles citées. Dom Vital Lehoday, abbé du monastère de Bricquebec jusqu’en 1929, encore vivant, n’en a pas davantage mémoire. Veuillez avoir donc l’obligeance de laisser tomber ces dires. Pourquoi vouloir  faire de Frère Yves un prophète ? Il fut simplement un exemple de conformité à la volonté de Dieu dans la pratique du devoir quotidien, ce qui s’alliait fort bien d’ailleurs avec son amour de la France et de la Bretagne. Si les bruits en question devaient durer, Frère Bernard saurait rétablir la vérité des faits. »

Finalement, bien qu’il ait pris la précaution de demander une « Confirmation de l’authenticité des paroles prêtées au Frère Yves » pour poursuivre la seconde partie de son article(6), l’abbé Perrot se rendra compte qu’il avait été abusé par des personnes, sans doute de bonne foi, mais imprudentes et passionnées.  Comme l’écrivait l’abbé Poisson, on faisait dire à des personnes des propos qui n’avaient pas été vraiment les leurs, d’autant qu’en ce qui concerne le Frère Yves, il n’était plus là pour les démentir. Bref ! Le dossier fut classé sans suite, et l’abbé Perrot se rangea sagement à la demande du Père abbé de Bricquebec, et aux « réserves » de l’abbé Poisson. De  ses correspondants, il n’en entendit plus parler, il est vrai que les évènements  d’alors invitaient à se préoccuper d’affaires  plus sérieuses.  Cependant, l’abbé Perrot n’en conservera pas moins l’image mortuaire du Frère Yves dans son bréviaire : La sainteté de ce jeune moine breton rappelé trop tôt à Dieu, et « canonisé » par quelques encombrants amis, un peu trop mystiques, n’était,  elle,   nullement pour autant remise en cause. L’abbé Perrot dira seulement :

« Dommage ! C’était sans doute trop beau pour que ce fut vrai ! »

Six mois plus tard, l’abbé Perrot sera assassiné après avoir dit sa messe,  donnant à la Bretagne un martyr et … un saint,  que l’Eglise ne reconnaitra sans doute jamais, pas plus que ne sera reconnue la sainteté de Frère Yves…

 

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Sources archives :

Dossiers « Frères Yves Poussin »

  • Feiz ha Breiz, numéro de Pâques 1943, article de l’abbé Perrot « Ar Breur Ewan »
  • Lettre du 4 avril 1943
  • Lettre du 8 avril 1943
  • Lettre du 6 mai 1943

Livre sur le Frère Poussin « L’escalade des cimes par la voie d’abandon »

  • Lettres des 2 et 22 MAI 1943
  • Lettre du 9 mai 1943.

Traduction de l’article en breton de Feiz ha Breiz, Monsieur Loïc Kervoas.

À propos du rédacteur Youenn Caouissin

Auteur de nombreux articles dans la presse bretonne, il dresse pour Ar Gedour les portraits de hauts personnages de l'histoire religieuse bretonne, ou encore des articles sur l'aspect culturel et spirituel breton.

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Un commentaire

  1. Bonsoir
    Le Père Abbé Paul HOUIX ancien père abbé de Tymadeuc décédé au mois d’août 2015 avait été nommé prieur à l’abbaye de Briquebec en attente d’un nouvel abbé. Il est un saint lui aussi mes différentes rencontres avec cet homme de DIEU me le confirme.
    Un ancien moine de Tymadeuc le Père dom Alexis PRESSE ,un saint était un ami de Y.V.PERROT.

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