Ce samedi a eu lieu le championnat des Bagadoù, pour la finale de Lorient. Le classement donne donc pour Lorient 2014 les places suivantes pour les cinq premiers (1ère catégorie) : Kemper (qui remporte le Maout pour la 4ème année consécutive), Cap Caval, Kevrenn Alré, Melinerion Gwened, Ronsed Mor (Lokoal). La suite des résultats sont disponibles en cliquant ici.
2eme catégorie : Vainqueur : Bagad de Beuzec Cap Sizun – 2 ème : Bagad de Carhaix – 3ème Bagad de Perros Guirrec
4ème catégorie B : Vainqueur : Bagadig sonerien an Oriant – Lorient – 2ème : Bagad de St Pol de Léon, Kevrenn Kastell – 3ème : Bagad Bro Foën – Pays de Fouesnant
Notons toutefois que les prestations des bagadoù étaient de grande tenue, alliant ancrage traditionnel et création contemporaine. Le Bagad de Vannes a pu tester en condition de concours la « Duchesse Anne », cette bombarde basse de 1,50m créée il y a peu de temps par l’un de ses sonneurs, élargissant ainsi sa tessiture. La Kerlenn Pondi a quant à elle proposé son interprétation de Kroez ar soudard, en l’honneur des soldats bretons de 14-18, centenaire oblige. Cap Caval avait joué une suite bigouden de haute volée et au son dynamique, alors qu’Elven, sous la houlette de Roland Becker, a proposé un thème très inspiré de l’album Imramma. Bien évidemment, plusieurs passages nous ont marqués parmi l’ensemble des bagadoù présents, de Brieg à Pommerit, en passant par la prestation du Bagad de Lorient ou de Lokoal. Sans compter la très bonne variation sur Marv eo ma mestrez du bagad Ar Meilhou glaz (Quimper).
Décidemment, la créativité bretonne n’a pas de limites et montre que notre musique a sa place dans le monde d’aujourd’hui. La tradition, c’est quelque chose qui continue de vivre. C’est le cas de la culture bretonne, et ici de la musique ! Nous vous proposons ci-dessous la prestation du bagad de Vannes, qui était accompagné en force dans les tribunes du stade du Moustoir par ses supporters.
Voici aussi la prestation du Bagad Elven, dirigé par Roland Becker. Leur passage était clairement inspiré, comme nous l’avons indiqué plus haut, par l’album Imramma, du même Roland Becker. L’ensemble aurait probablement mérité une notation plus favorable, mais ce sera partie remise pour l’an prochain.