En 2012, nous lancions une idée que nous vous proposons à nouveau quatre ans plus tard, alors que le lectorat d’Ar Gedour s’est bien élargi. Nous ressortons donc cette idée de nos archives car elle peut contribuer à revivifier certains de nos pardons.
Une idée nous avait été soumise par une amie, car nous faisions le constat que certains pardons avaient des difficultés à attirer du monde, ou encore à subvenir aux besoins de leur chapelle, etc… Certes, la qualité de la liturgie et son enracinement dans la culture locale joue sur la fréquentation et la dynamisation des pardons, mais il y a peut-être aussi (en plus) d’autres pistes à explorer.
L’idée ci-après existe peut-être quelque part sans que nous en ayons connaissance, et nous vous invitons dans ce cas à nous le signaler.
Chacun a trop tendance à voir uniquement pour sa propre chapelle et à prêcher pour sa propre paroisse. Nous savons qu’en certains lieux, des comités de chapelles se sont entendus pour acheter du matériel commun et travaillent au niveau local ensemble pour limiter les coûts des pardons et pour une main d’oeuvre plus nombreuse, et continuer à proposer des pardons de qualité. Certains comités ont des ressources importantes, d’autres bien moindres.
Dans la même ligne, pourquoi, dans une volonté de dynamiser nos pardons et de promouvoir nos chapelles, qui sont le terreau du christianisme breton, celles-ci ne pourraient-elles pas se jumeler, et s’entraider ( spirituellement, financièrement, matériellement, publicitairement, etc…), même en étant à des distances plus éloignées ?
Cela pourrait se faire par une sorte de jumelage, ou de fraternité … en rassemblant par exemple toutes les chapelles dédiées à Notre Dame des Fleurs, toutes les chapelles dédiées à Sainte Anne, etc…
Ce serait l’occasion de redonner une vie de prière à nos chapelles (on se rassemble pour prier à un même moment dans chaque chapelle, en communion avec les chapelles jumelles), de proposer une sortie aux comités de chapelles pour le pardon d’une chapelle jumelle (en espérant que le pardon ne tombe pas le même jour dans chaque quartier), voire de proposer une autre date pour rendre visite au comité de chapelle jumelle, etc… De larges perspectives pourraient s’ouvrir !
Qu’en pensez-vous ?
Si vous vous lancez dans cette idée, nous vous invitons à nous le faire savoir, et c’est avec plaisir que nous nous ferons le relais de votre initiative !
Oui, il faut lancer cette belle ‘tradition’ ! En 1969, lors des premiers pardons « retrouvés » dans des chapelles alors en ruines, j’avais encouragé des « comités », une fois leur chapelle relevée, à « parrainer » un autre groupe de volontaire, autour d’une autre chapelle abandonnée (il y en avait beaucoup alors) Cela a toujours été objet de rencontres et de fécondes initiatives. Keranforest+