Dimanche, après la messe, le Père Jean-Paul Cado avait invité tous les habitants de Kernascléden au verre de l’amitié au bar-restaurant « Le Charly’s ». Après avoir offert ses vœux à l’assemblée (une cinquantaine de personnes), l’Abbé a voulu faire le point suite à la visite de l’évêque, Mgr Centène, à la mi-décembre. Plusieurs chantiers ont été ouverts.
Parmi quelques mesures envisagées, une nouvelle très intéressante dont nous avions souligné l’urgence : la création un groupe de veilleurs qui se mettrait à l’écoute d’agriculteurs en difficulté et permettrait à ceux qui traversent des épreuves de leur faire rencontrer des associations pour les aider. Ce travail se ferait en lien avec la diaconie du diocèse.
Un parcours « Feiz & Sevenadur »
Par ailleurs, il existe une trentaine de pardons dans le doyenné. Une réflexion est en cours pour engendrer une multitude d’activités autour du thème « patrimoine-culture-foi ». Il faut savoir que Kernascléden est lui-même un édifice qui attire chaque année beaucoup de monde et qu’une pastorale orientée en ce sens peut certainement avoir un impact. Car qui sait encore que a construction à Kernascléden d’un premier sanctuaire chrétien, dédié à la Vierge Marie, fut à l’origine de la création d’un pèlerinage d’une telle importance qu’elle a nécessité la construction d’un hôpital pour accueillir pèlerins et malades. Le commerce a pris un essor important et ceci a amené à la construction d’une halle où s’y tenait un marché hebdomadaire. Vers 1420, la première chapelle devenue trop petite, vu l’importance du pèlerinage, ou menaçant ruine, la famille de Rohan, propriétaire des lieux, a pris la décision de construire la chapelle actuelle. Soit dit en passant, s’il y avait un pèlerinage avec des malades, il se peut qu’il y ait eu des guérisons. Tout cela a été oublié mais ne demande qu’à renaître, sous une forme actuelle.
Afin de mobiliser les jeunes, la création d’une équipe d’animateurs est envisagée. Ar Gedour soutient cette initiative, notamment sur le grand pardon de ND de Kernascléden qui a lieu le 15 août et sur la mise en place par la paroisse d’une messe trilingue breton – latin- français chaque premier dimanche du mois.
Les biens paroissiaux
Le presbytère, propriété du diocèse, resterait au service du patrimoine avec des expositions, des conférences. L’idée a été lancée d’aménager l’ancien garage du presbytère en chapelle pour y assurer les messes et des temps d’adoration. Le champ pourrait accueillir des scouts et des camps de jeunes.
Par ailleurs, dans le cadre du réaménagement pastoral, le nombre de paroisses va être amené à diminuer.