Comme chaque premier dimanche du mois, une messe trilingue en latin, français et breton dite FLB est célébrée en l’église de Kernascléden. vous êtes donc attendus en ce 2 octobre 2022 à 11h, pour un office en français, latin et breton.
Le premier dimanche de chaque mois est célébrée à 11h dans cette église Notre-Dame de Kernascléden une messe FLB (français-latin-breton) alliant grégorien et cantiques bretons, le français étant utilisé pour l’ordinaire de la messe, les lectures, ainsi que pour quelques cantiques français classiques. Les traductions ont été révisées dans un sens assez littéral pour que chacun puisse goûter à la richesse littéraire et théologique de nos vieux cantiques. De même, l’origine de chaque cantique est indiquée. Les cantiques ont été choisis pour leurs mélodies simples à mémoriser même si l’on ne connaît pas le breton.
Le but est de nous réapproprier à la fois nos vieux cantiques oubliés, tant en breton qu’en français, ainsi que le trésor du chant grégorien à travers le chant du kyriale grégorien. Il s’agit d’un voyage musical à travers les siècles qui nous permet de savoir d’où nous venons et où nous allons.
Les influences sont diverses : médiévales, celtiques, baroques, classiques, modernes.
Tout cela, « Ad majorem Dei Gloriam et Brittaniam » (pour la plus grande gloire de Dieu et de la Bretagne). Kanamp a galon é brehoneg, é latin hag é galleg ! Chantons de tout coeur en breton, en latin et en français !
« On pourra donner la place qui convient à la langue du pays dans les messes célébrées avec le concours du peuple, surtout pour les lectures […] On veillera cependant à ce que les fidèles puissent lire ou chanter ensemble en langue latine aussi les parties de l’ordinaire de la messe qui leur reviennent. […] « La tradition musicale de l’Eglise universelle a créé un trésor inestimable qui l’emporte sur les autres arts […] »L’Eglise reconnait dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c’est donc lui qui […] doit occuper la première place… Concile Vatican II, constitution Sacrosanctum Concilium, 54.
« Le chant religieux populaire sera intelligemment favorisé, pour que dans les exercices pieux et sacrés, et dans les action liturgiques elles-mêmes, les voix des fidèles puissent se faire entendre . « Concile Vatican II, De Musica Sacra , 116.
Votre formule latine « Ad majorem Dei gloriam et Britanniam » est, au choix mal traduite ou fautive. Préférez-vous » Pour une plus grande gloire de Dieu et pour la Bretagne » ou mettre Britannia au génitif ? Le second choix qui met la Bretagne à l’égal de Dieu me semblerait un peu excessif 😇
« ad majorem gloriam dei et salutem Britanniae » serait peut-être plus acceptable; on ne peut mettre Dieu et une nation sur le même plan, bien que dans certains milieux on n’est pas loin de diviniser la France (« Gesta Dei per francos…) Gardons plus modestement notre place, e brezhoneg evit Feiz ha Breizh!
Tout à fait juste, je corigerai. pourrait aussi dire : Pro Britannia ad maiorem Dei gloriam, ce qui serait moins équivoque.