La Troménie, c’est cette occasion de voir les générations se mêler dans un parfum d’éternité, où les costumes de jadis sont encore portés aujourd’hui, dans cette dimension sacrée qui dépasse un simple folklore qui ne serait qu’un musée à ciel ouvert.
La Troménie, c’est ce regard vers le ciel et vers ceux qui nous en ouvrent les portes. C’est cette rencontre avec nos sanctuaires et nos chapelles qui, édifiés par nos aïeux, sont autant de signes de foi que nous nous devons de porter à travers les âges pour que les générations LE connaissent.
La Troménie, élan de ferveur et de piété populaire aux sources antiques et qui traverse les siècles, symbole d’un paradis qui ne demande qu’à être transmis au fil de l’an à tous ceux qui désertent aujourd’hui nos églises. Joie profonde d’un peuple enraciné passant du visible à l’invisible…
La troménie, c’est jusqu’à demain, dimanche 21 juillet :
Crédit photo : Florent de Kersauson (photos publiées sur Ar Gedour avec l’aimable autorisation de l’auteur. Tous droits réservés)