Dans la nuit de samedi à dimanche, des tags ont été apposés sur l’église Saint-Houardon de Landerneau (Diocèse de Quimper & Léon)
Une inscription « Dieu est mort », citation de Friedrich Nietzsche dans Le Gai Savoir, et une autre représentant une croix renversée, ont été découvertes ce dimanche matin, ce qui laisse penser que ces profanations (car au vu de ces inscriptions on peut les considérer comme telles, d’autant que la croix renversée est apposée sur un pilier) ont certainement été commises dans la nuit de samedi à dimanche.
Depuis quelque temps, selon Ouest-France, des dégradations sont faites sur le mobilier religieux (bénitiers notamment) dans des églises du Nord-Finistère, mais aucun rapprochement entre ces actes ne peut encore être fait.
A propos de Sant Houardon
Futur évêque de Léon, Houardon, moine venu de Bretagne insulaire, aurait abordé en Armorique, au nord de l’actuelle paroisse de Plouescat. Il aurait établi son premier ermitage à Landerne-Vihan en Plouescat, puis passant par la cité gallo-romaine de Vorganium située à Kérilien dans la paroisse actuelle de Plounéventer, il descend vers le passage de l’Aulne, là où se développera la partie léonarde de la ville de Landerneau dont il deviendra le saint patron. Il installe un établissement monastique non loin de l’ermitage de Conogan.
C’est lui qui ordonnera Hervé, avec qui il participera au synode du Menez Bré, où sera condamné Conomor. Comme Hervé, Houardon est réputé pour l’intensité de ses prières qui le conduisent à des visions célestes.
Représenté à Landerneau voguant dans une auge de pierre, il est notamment prié par les marins.
Une première église Saint Houardon s’est dressée sur la rive de l’Élorn. Elle est reconstruite au XVIe siècle. En 1604, elle est agrandie d’un porche méridional. En 1858, l’édifice est démonté et remonté en centre ville, là où il se voit aujourd’hui. L’opération est financée par Napoléon III. Le portail et la tour sont classés monuments historiques le 4 août 19161.
Moi jen’ai pas entendu parler de « dégradations sur des bénitiers notamment », mais disons le ouvertement, de gens qui y mettent de la PISSE.
O oberoù o barn.
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cette dégradation est le fait d’un tagger lettré ; ceci étant, le coupable n’est certainement pas le cinéaste Woody Allen qui aurait rajouté : « … Marx est mort, et moi-même je ne me sens pas très bien ! »
Quant à uriner dans un bénitier, vu leurs positions habituelles à hauteur de mains, sauf à monter sur une chaise, ce ne peut être que le fait que d’un jeune garnement.
Néanmoins, je ferai attention dorénavant et je demande instamment aux personnes chargées de l’entretien des lieux de vérifier régulièrement la qualité des liquides garnissant les bénitiers qui doit exclusivement être de l’eau (H²O) bénie (par un prêtre qui aura, auparavant, lui même procédé à une telle vérification)
Sur une église l’on avait trouvé la même inscription, un second tagueur avait ajouté : « Nietzsche est mort. (signé) Dieu » 🙂