Régulièrement, certains se posent la question de l’intérêt de placer leurs enfants en école bilingue. Au-delà du fait de contribuer à la sauvegarde de la langue, et de tout un patrimoine, le fait de parler deux ou plusieurs langues a des bénéfices qui vont au-delà de la communication et touche d’autres régions du cerveau qui ne concernent pas seulement le langage. Alors qu’il faut penser à l’inscription de vos enfants en école, pensez à la question bilingue et en les inscrivants dans une telle filière, offrez-leur ainsi le meilleur.
Nous vous proposons ici un article dont vous trouverez la source en fin de texte, qui répondra à certaines questions. De plus, nous vous invitons à visionner la vidéo qui se trouve sur le lien indiqué.
Le bilinguisme est un atout pour le développement du cerveau, a dit Peter Hagoort, directeur de l’Institut Max Planck pour la Psycholinguistique, lors d’une conférence au Basque Center on Cognition Brain and Language (BCBL) de San Sebastian (Donostia). L’Institut Max Planck et le BCBL, qui font des recherches sur le bilinguisme et son expression dans le cerveau, vont travailler ensemble.
Le fait de parler deux ou plusieurs langues a des bénéfices qui vont au-delà de la communication et touche d’autres régions du cerveau qui ne concernent pas seulement le langage.
Les bilingues tendent, par exemple, à mieux réussir que les monolingues des exercices qui exigent d’ignorer toute distraction, et de passer d’une tâche à une autre entre deux tâches différentes voire plus.
Il convient de commencer l’apprentissage d’une nouvelle langue le plus tôt possible, a rappelé Peter Hagoort. « C’est surtout pendant les quatre premières années que l’enfant peut apprendre une deuxième ou une troisième langue », a-t-il dit. « Pendant cette période, il est important que la mère parle une langue et que le père en parle une autre, sans mélanger leurs rôles. L’enfant peut ainsi identifier les mots et les constructions qui correspondent à chaque langue. »
« L’apprentissage d’une deuxième langue augmente aussi les connexions entre différentes régions du cerveau et modifie sa structure et son organisation, » selon Hagoort.
D’autres études estiment que l’avantage bilingue dans l’attention et le contrôle cognitif pourrait aussi avoir des bénéfices à long terme. Des preuves préliminaires suggèrent même que l’utilisation accrue de ces systèmes pourrait protéger les bilingues contre la maladie d’Alzheimer.
Des études analysant les évaluations des résultats des programmes d’immersion (le système utilisé par les ikastola en Pays Basque) ont montré les conséquences de l’enseignement bilingue sur le développement cognitif de l’enfant.
Les résultats de ces études ne laissent pas de doutes. Ils ne montrent pas seulement de très bons résultats quant à la capacité linguistique, mais constatent aussi chez les bilingues une souplesse mentale, une mobilité conceptuelle et une capacité à résoudre des problèmes plus importantes que chez les enfants monolingues.
Plus d’infos et une vidéo en cliquant ici
Trugarez vraz da Mael evit al liamm-mañ.
(rediffusion d’un billet du 24/03/2012)
Sur ce sujet et appliqué plus spécifiquement au breton, il est intéressant de lire « J’élève mon enfant en breton » de Mikael Madeg.
Tout a fait convaincue… mais ayant travaillé dans une école Diwan, je vois bien qu’ils utilisent hélas de mauvaises méthodes de lecture par exemple… et suivent les programmes officiels pas toujours terribles… c’est pourquoi quitte à choisir, je préfère les écoles hors-contrats !
Tout a fait convaincue… mais ayant travaillé dans une école Diwan, je vois bien qu’ils utilisent hélas de mauvaises méthodes de lecture par exemple… et suivent les programmes officiels pas toujours terribles… c’est pourquoi quitte à choisir, je préfère les écoles hors-contrats !