Les messes en breton reviennent à Pontivy

Amzer-lenn / Temps de lecture : 1 min

Après plusieurs mois d’absence, les messes en langue bretonne reviennent le dimanche soir à Pontivy. La prochaine messe, animée par le choeur d’hommes Kaloneù Derv Bro Pondi, sera célébrée par le Père Ivan Brient le dimanche 29 octobre 2023 à 17h30 en la basilique Notre-Dame de Joie.

Vous pouvez retrouver une messe en breton sur le diocèse de Vannes :

  • le 1er dimanche du mois à Sainte Anne d’Auray
  • le 3ème vendredi du mois à 18h à la chapelle St Léonard de Ploemeur.

Par ailleurs, vous pouvez déjà noter que des messes de Noël en breton seront prévues le 24 décembre à Pontivy, Ploemeur ou encore Pluvigner, ainsi qu’une messe bilingue à Lorient.

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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Er bloaz-mañ e kinnigo eskopti Gwened 4 oferenn e brezhoneg evit Nedeleg adarre : e Pondi (5e), e Plañvour (5e) e Pleuigner (5e) hag en Oriant (5e30). E Pondi eta e vo lidet an oferenn gant an Tad Yann ar Berrigaud ha lusket gant al laz-kanañ Kaloneu Derv Bro Pondi, e Pleuigner gant an Tad Ivan Brient, en Oriant gant an Tad Antoine de Roeck hag a-benn ar fin e Plañvour gant an Tad Matthieu Vannier.

Un commentaire

  1. Une messe en breton – accessible ici ou là, une fois par mois – et c’est toute la vie de foi qui est renouvelée, vivifiée. C’est une bouffée d’oxygène, et du dynamisme, de la confiance, du plaisir aussi, insufflés pour la suite du quotidien.
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    Heureux habitants du Morbihan qui font à leurs voisins du Finistére une belle démonstration !
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    Quand donc l’Eglise catholique en Bretagne cessera-t-elle de considérer comme un vague et inutile folklore en voie d’extinction, le breton dans nos églises et chapelles ? Quand donc l’Eglise catholique se remettra-t-elle à croire en l’Espérance dont pourtant elle prétend détenir la clé ?
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    Est-il normal qu’à proximité des grandes agglomérations (Brest, Kemper, par exemple) il n’y ait aucune offre, ne serait-ce qu’une ou deux fois par mois ?
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    Il ne nous reste plus que le « Hon Tad » (prière du « Notre Père ») que chacun peut dévider en breton comme il le veut dans n’importe quelle messe. Comme en cachette. Comme une langue interdite. Evel ur yezh kuzhet ha difennet. C’est vraiment peu. Blaz a re nebeut zo gant-se. Et pourtant, sur la croix, un certain écriteau était rédigé en trois langues (« e gresianeg, latineg hag hebraeg » Lukaz 23,38), et pas en une seule !
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    Perak ne vez ket kavet na kinniget un overenn e brezhoneg pe tammoù brezhoneg e-barzh, ur wech ar miz d’an nebeutañ, nepell diouzh a c’herioù braz (da skouer, Brest ha Kemper e Penn-ar-Bed) ?

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