Références de l’Evangile du 6è dimanche après Pâques, année C : Jn 14, 23-29
« Mon Père l’aimera, nous viendrons chez lui, nous irons demeurer auprès de lui. ».
(Jean 14, 24).
Au cœur du temps pascal, à nouveau, Jésus insiste pour nous rappeler le sens profond de sa venue : il nous révèle le Père. Non pas n’importe quel Père. Le Père est Celui qui m’aime. Jésus vient dans ce monde pour retourner vers le Père. C’est-à-dire pour se laisser attirer comme homme, comme chacun d’entre nous à sa suite, par cet amour du Père.
Toutes nos blessures profondes viennent d’un manque d’amour ; c’est ce que Jésus vient soigner, vient penser avec le baume du Père : son amour. Ce baume est bien cette attraction du Père, comme un parfum d’amour qui nous attire.
Un jeune pompier non chrétien écrivait : « nous sommes aimables que dans la mesure où nous sommes aimés ». Je crois que cette affirmation résume le message évangélique de Jésus. C’est dans la mesure où nous consentons à nous laisser aimer, dans le silence de notre cœur, dans le silence de notre prière, par le Père, que nous pouvons nous-mêmes aimer. Consentir à nous laisser aimer par le Père, par le Fils et par l’Esprit Saint ! C’est un acte intérieur très concret : Seigneur ! Je consens à me laisser aimer par toi, par ton Esprit ! C’est cela demeurer en Dieu, pour st Jean.
Si nous consentons à nous laisser aimer par Jésus et par le Père, alors nous ferons l’expérience d’une résurrection. Alors, nous ferons l’expérience de cette joie et de cette paix intérieure : et nous transmettrons celles-ci à nos proches. Nous sommes aimables, joyeux et en paix avec les autres, dans le mesure où nous sommes aimés de Dieu. Oui Seigneur, je consens aujourd’hui à me laisser aimer par toi.