« Mourir dans la dignité : corps et âme, l’union indissoluble », un ouvrage à découvrir !

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

Nous vous en parlons sur Ar Gedour car nous avons eu l’opportunité d’en lire des extraits et d’évoquer le sujet avec l’auteur qui est venu en Bretagne cet été.

Le Père Akpédjé Patrick Panou, originaire du Bénin est prêtre, licencié en philosophie et titulaire d’un master en théologie morale obtenu à l’Institut Catholique de Toulouse. Son approche d’un sujet d’actualité est très intéressante. C’est pourquoi nous souhaitons souligner cet ouvrage qui sort en octobre prochain, et que vous pouvez pré-commander.

La préface du livre rédigée par le Père Tanguy-Marie Pouliquen, professeur ordinaire d’éthique à l’Université Catholique de Toulouse, donne déjà des pistes sur la manière d’aborder ce thème : « la personne a certes un corps mais elle « est » aussi son corps. Le respect de son corps « donné » jusqu’au bout s’identifie au respect de sa personne. La somme des petits gestes pour alléger ses souffrances va dans ce sens. La qualité contemplative du regard sur ce corps offert à l’existence pour bien vivre, aide à discerner tant le refus de l’acharnement thérapeutique que le non-sens de l’euthanasie ou du suicide assisté. Un geste d’amour, une main serrée, un regard complice valent tellement plus que la croyance des « anges de la mort » qui veulent « vous aimer en vous tuant! »

Accompagner la personne vulnérable en phase terminale, accueillie, regardée, aimée comme toujours « unique », avec un avenir possible au-delà de la mort physique, sera la pierre d’angle d’une posture thérapeutique raisonnable.

L’accent mis par la tradition chrétienne sur les soins palliatifs va directement dans cette direction, faisant de l’écoute du patient le sanctuaire ouvert de ses derniers moments à vivre sur la terre. Non pas dans une liberté absolue au service d’une dignité relative, qui légitimerait les « nouveaux » droits d’euthanasie ou de suicide assisté mais plutôt dans une liberté relative au service d’une dignité absolue, qui fait du respect de la vie « un bien commun à défendre » ensemble, pour tous.

 

Pour précommander l’ouvrage, le mieux est de télécharger le document joint et de suivre les modalités indiquées : Télécharger le bon de commande.

Mais vous pouvez aussi précommander sur Amazon en cliquant sur ce lien.

 

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD". En 2024, il a également publié avec René Le Honzec la BD "L'histoire du Pèlerinage Militaire International".

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Un commentaire

  1. « la personne « est » aussi son corps. ».
    .
    Pour être tout-à-fait clair vis-à-vis de vos lecteurs, il faudrait s’empresser d’ajouter – si l’on veut être précis sur le vocabulaire, et donc les notions que les mots véhiculent – que dans un « funérarium », ce qui est offert à la vue aux proches, amis et visiteurs est la « dépouille mortelle ».
    .
    Autrement dit, les petites annonces de nos journaux régionaux qui spécifient régulièrement: untel/unetelle repose à la chambre funéraire sont maladroites ou inexactes si l’on veut bien réfléchir au fond des choses. Si le défunt continue de vivre et d’être présent (d’une manière certaine, mais échappant aux sens usuels), il n’est plus dans cette dépouille mortelle. Ce qui fut un corps ne l’est plus.
    .
    Les médias nous ont malheureusement habitués à cette confusion. On le constate à l’occasion d’obsèques télévisées, mais ce ne fut pas toujours le cas. A l’époque de la TV en noir et blanc, un journaliste fameux (Léon Zitrone) ne faisait pas cette confusion. A l’époque, je me demandais d’ailleurs ce que pouvait signifier ces mots bizarres et rares : la «dépouille mortelle». En résumé, le vocable « corps» ne peut être utilisé que pour une personne encore dans sa vie terrestre. Il n’est de corps que biologiquement vivant. En attendant la situation céleste (Christ ressuscité, Marie après l’Assomption, et plus tard nous autres ressuscité(e)s !.. ) mais l’on parle alors généralement plutôt de «corps glorieux».
    .
    J’espère ne pas avoir été trop assommant ou confus. Mais je suis un peu attristé chaque fois que je vois des gens désemparés (au-delà de la légitime émotion) ou comme existentiellement vides (absence de compréhension), au cours d’un enterrement. Il importe de le dire sans se lasser: le trépas n’est pas un anéantissement, c’est un passage. Et il ne s’agit pas de méthode « Coué » ou de se rassurer à bon compte. Il s’agit seulement de considérer la réalité humaine dans sa justesse.
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    Je signale ceci aussi pour parer aux attaques de certains adversaires du Christianisme, qui parfois raconte un peu n’importe quoi à propos de la philosophie grecque (Platon) et du Christianisme.
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    Profitons donc de nos corps et apprécions les comme ils sont (même imparfaits ou abimés). Entretenons les au mieux. C’est une très belle manière de rendre hommage au Créateur. Et aux oubliettes tout un vilain jansénisme, parfois résiduel…Et encore : une pensée respectueuse pour ceux qui affrontent la guerre en Europe….
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    Roet eo bet din ur c’horf. Hon c’horf deomp-ni eo. Pegen prisius eo! N’eo ket Jezuz a lâro ar c’hontrol, sur eo!

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