Dimanche 19 juillet 2015 : l’un des membres de notre équipe est présent sur le secteur de Sainte Tréphine en Pontivy, un quartier aux maisons de caractères à la périphérie de la ville. La chapelle n’est pas très grande, mais environ 80 personnes participaient à la messe organisée comme chaque année.
Comme nous le faisons désormais régulièrement, voici notre retour, concernant ici ce pardon.
Il est bien évident que ces critiques sont là de manière constructive, et qu’elles peuvent concerner bien des organisateurs d’autres pardons.
POINTS FORTS :
– un quartier motivé et dont les bâtisses pleines de charme invitent à se rendre à son pardon local.
– il y avait de nombreux enfants : le lien intergénérationnel est donc bien présent.
– une délégation de la chorale bretonne Kaloneu derv Bro Pondi était présente, et envisage de venir animer ce pardon l’an prochain.
– Notons le cantique à Sainte Tréphine qui gagnerait à être mieux connu et à être appris avant la cérémonie par les gens du quartier. Dommage qu’il n’ait pu y avoir un organiste permettant d’accompagner judicieusement l’ensemble, mais les musiciens qui s’impliquent dans les cérémonies ne sont pas légion dans nos campagnes.
POINTS A AMELIORER
– LITURGIE : le chant de paix à la place de l’Agnus Dei (Agneau de Dieu) est à proscrire, conformément à l’instruction approuvée par le Pape François le 7 juin 2014 (téléchargeable ici)
– Dans un si petit édifice, il serait souhaitable de mettre en valeur et d’utiliser le maître-autel -conformément à ce que demande la commission diocésaine d’art sacré – plutôt que d’ajouter une table d’appoint faisant office d’autel. La liturgie de la parole peut-être faite à partir d’un bel ambon, la suite étant célébrée au maître-autel, convenablement préparé. Outre que cela prendrait tout son sens, cela donnerait plus de place pour l’assemblée et une chorale éventuelle, mais permettrait aussi de mettre en valeur l’ensemble de l’édifice.
– PROCESSION : il n’y a pas eu de procession, ni un éventuel tantad (feu de joie). Il serait bien de remettre cela à l’honneur.