Vous l’avez déjà lu ici, Monseigneur Centène poursuit le travail lancé par Monseigneur Gourvès sur la pastorale en breton (2003). Le 4 avril dernier, c’est donc une cinquantaine de personnes qui s’est retrouvée à la maison du Diocèse sur l’invitation de Monseigneur, pour la présentation du projet pastoral, qui se déploie en quatre axes, dans le projet de COMMUNION POUR LA MISSION : comment mieux annoncer l’Evangile à l’Ecole et aux Jeunes, comment annoncer l’Evangile dans un monde qui a perdu ses repères mais reste attaché à la culture bretonne, chanter et célébrer la Gloire de Dieu en breton dans la liturgie, et rendre visible l’Evangile dans tout ce qui constitue la richesse patrimoniale bretonne.
Etaient présents de nombreux représentants de Santez Anna Gwened, dont le président Jean-Jacques Le Floch est aussi la locomotive du projet. Se trouvaient là aussi des représentants de la DDEC56, des membres de la Commission d’Art Sacré, des instituteurs, des Gedourion ar Mintin, des membres de la chorale Kaloneu Derv Bro Pondi… mais aussi de nombreux individuels, des prêtres impliqués dont Herménégilde Cadouellan (responsable de la pastorale du breton) ou l’abbé Marcel Blanchard que tout le monde connait (ou presque), le Père Guillaume Mélio et bien d’autres. La nouvelle génération n’était d’ailleurs pas en reste puisque le Père Gwenaël Airault y était aussi. Bien entendu, le diocèse était bien représenté avec Monseigneur Centène, le Père Maurice Roger, le Père Jean-Pierre et Philippe Josse (le « monsieur communication » du diocèse).
Si à la base de nombreuses réunions ont déjà eu lieu par avant, ici c’est un véritable projet diocésain qui est proposé, en unifiant toutes les forces vives, en rassemblant les idées, en voyant ce qui va et ce qui ne va pas, pour aller dans une même direction, et pour proposer aux paroisses une inculturation propre à la Bretagne, dans le cadre de la nouvelle évangélisation, en faisant fi des querelles de chapelles.
Il importe de faire prendre conscience de cela à chaque équipe paroissiale, chaque prêtre, chaque paroissien. Etant donné que les fleurs et plantes ne peuvent pousser sans racines, il en est de même pour nous, et l’élevage hors-sol n’est jamais le meilleur. En Bretagne, il est nécessaire de se le rappeler, et de s’en inspirer, dans un contexte propice à cela, et en utilisant le breton comme média d’évangélisation. Les racines reprendront car elles touchent au coeur de l’homme.
Nous vous tiendrons informés des évolutions du projet, en lien avec l’équipe pilote et les quatre commissions, mais d’ores et déjà, pourquoi ne pas proposer un cantique breton chaque dimanche dans votre paroisse, en lien avec le temps liturgique ?
Mais rappelez-vous que les paroisses sont comme les camions : il faut prendre les virages doucement pour rester sur l’axe. La pédagogie est donc importante, pour expliquer l’utilité de l’usage du breton dans nos communautés ecclésiales bretonnes. Nous vous renvoyons donc à cet article sur l’Eglise et l’Inculturation et à la lettre de Monseigneur Centène téléchargeable ici.
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