Du celte » ken » le beau ou du gaulois « keno » le sage
Cianan, Kea, Katy, Quay, mais aussi Kerrien, Ken
Fêté le 24 Novembre
En France il y aurait actuellement 1778 prénommés Kenan. Souvent confondu avec Saint Ké de Saint-Quay-Portrieux et deux autres ermites bretons du même nom.
C’est encore notre brave Frère Albert le Grand (1637) qui fait une synthèse de ces trois Kenan. Cependant l’historien Kennedy, en 1929, nous amène des éléments plus concrets. Le saint homme serait resté dans son île irlandaise (?)… Et pourtant…
V° siècle – Fils de prince, il a été l’un des cinquante otages donnés au roi Leogarius en gage de paix, lors de sa conquête de l’Irlande. L’Evêque Saint Kiaran, lui aurait fait rendre sa liberté. Selon certains, il serait venu en France pour être le condisciple de Saint Martin de Tour. Retournant en Irlande, il évangélisa le Connaught, prêcha dans le Leinster, puis l’Owen, le royaume de son oncle maternel.
Après moult et moult conversations, il détruisit un temple païen et avec ses pierres, construisit la première cathédrale en dur à Damieag ( aujourd’hui Duleek, comté de Meath).
Saint Patrick l’aurait consacré évêque de Damieag (ou peut-être baptisé?) et prétendait qu’il écrivait mieux que lui.
Il mourut entre 489 et 500.
Son hagiographie raconte qu’ à cause de la fréquence de ses bains, sa peau ne se décomposait pas après sa mort. A chaque Jeudi Saint, ses successeurs devaient ouvrir son tombeau pour lui couper la barbe et tailler ses ongles.
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Source: Anciens saints anglais, saints celtes, belges ( Eglise Catholique Belge)
Recherche et traductions: HACHEREZ GF (merci à lui pour son partage sur AR GEDOUR)