En bref
Gallois, il devint disciple de saint Iltut dans le Glamorgan. Ensuite il se fit moine puis devint abbé dans l’île de Caldey ; après un séjour en Irlande il se fixe en Cornouilles où il est sacré évêque par saint Dubrice ; il se rend alors en Armorique pour évangéliser la Bretagne où il établit sa résidence dans un monastère, à Dol, bien des siècles avant qu’il y eut un siège officiel ; il est toujours vénéré en Bretagne et dans le pays de Galles.
Saint Samson est fêté le 28 juillet
Il a dit :
– « Mes frères bien-aimés et chers enfants, je vous donne avis que je meurs et quitte volontiers cette vallée de misère pour aller jouir de Dieu dans le ciel…. Lorsque je serai devant Dieu, je prierai pour vous….. «
Ils ont dit de lui :
Le fait d’avoir servi de modèle aux hagiographes postérieurs confèrent à la vie de saint Samson un rang unique dans les sources de l’histoire de Bretagne.
– Sa vie ne fut qu’un exercice continuel de charité et de pénitence.
Samson naît dans le pays de Galles aux environs de Dyved vers 495, de l’une des familles les plus nobles de la Grande Bretagne.
Son père Ammon et sa mère Anna sont tous deux au service du chef de la région. Bien que stérile, contre toute attente, Anna, déjà âgée, donne naissance à ce fils tant désiré. Aussi décide-t-elle, avec l’accord de son mari, de le consacrer à Dieu pour le remercier de sa grâce divine.
Il est admis à l’école du monastère voisin de Llantwit Major dont l’abbé est saint Iltut, moine de grand renom pour sa sainteté et son savoir. Il y apprend l’Ecriture Sainte, la philosophie, la géométrie, la science des nombres, la nature, la grammaire et la rhétorique. Samson y fait preuve de beaucoup de travail et de vertu. Son caractère humble, modeste, doux, affable plait à ses condisciples, de même que son désir de toujours servir les autres.
Promu au diaconat, il est ordonné prêtre deux ans plus tard par l’évêque Dubric.
Il quitte alors le monastère et gagne l’île de Caldey où il devient économe puis abbé du monastère.
Durant quelques années il pratique la vie érémitique vivant de prières, de méditations et de contemplation divine. Il fait des miracles.
Il passe dans la Cornouaille britannique, s’attarde dans les monastères, prêche et convertit. Saint Dubric qui reconnaît ses talents l’ordonne évêque.
Il s’embarque ensuite avec ses disciples dont saint Magloire et arrive en Armorique. Privatus, un gallo-romain lui cède un terrain. Samson y bâtit un monastère. Plus tard à l’entour de ce monastère naîtra la petite ville de Dol, qui devait tenir dans l’histoire religieuse de la Bretagne un rôle de premier plan.
A peine installé, il commence à rayonner dans toute la région, semant partout la parole évangélique. Se posant protecteur des faibles. Connu, reconnu, aimé, de nobles âmes lui concèdent des terres pour qu’il puisse édifier des monastères chargés de desservir spirituellement les populations d’alentour. A la demande unanime du clergé et du peuple il devient rapidement évêque de Dol. D’après la légende il aurait été consacré évêque par le roi Childebert 1er.
Il figure parmi les évêques qui assistèrent au second Concile de Paris (561-567) au temps du roi Caribert.
Enterré dans le monastère de Dol, il y demeure jusqu’en 966 où devant l’invasion des Danois, sa dépouille est conduite à Paris. Placé sous la protection du roi Hugues Capet, celui-ci la dépose dans l’église de saint-Barthélémy. La paix revenu, les Bretons réclament le corps mais Hugues Capet « ne leur accorda qu’une partie avec la tête et retint le reste. » Avant de regagner la Bretagne, ceux-ci s’arrêtent à Orléans et laissent leurs reliques. Elles y restent jusqu’en 1562, date à laquelle les Huguenots dispersent les restes.
Quant à Hugues Capet il transforme en abbaye cette église Saint-Barthélémy. Puis en 1138, cette abbaye se déplace rue saint Denis emportant avec elle les reliques. Sous Catherine de Médicis, les moines, quittant le monastère, mettent les reliques dans l’église de saint Jacques du haut pas.
Enfin, lorsque le cardinal de Gondi fait de cette abbaye, sise faubourg saint Jacques, un séminaire, les Prêtres de l’Oratoire qui en prennent la direction enferment les restes de saint Samson dans une châsse.
Trente ans plus tard, en 1652, Nicolas Choart de Buzenval, évêque de Beauvais, obtient un os du bras du saint pour l’église paroissiale de Clermont, en Beauvaisis, dont ce saint est le patron.
A Dol on se souvient de saint Samson comme évangélisateur de Cornouailles, des îles anglo-normandes et de Bretagne.
La diffusion de son culte en Angleterre s’accrut considéra-blement lorsque Athelstan, roi de Wessex de 924 à 939, obtient à titre de reliques l’un de ses bras.
Il est habituellement représenté avec une croix, souvent aussi un bâton ou encore avec une colombe et un livre.
« Dieu, le voulant il meurt le 28 juillet vers 564/565 âgé de 84 ans environ. »
Un monastère fondé par saint Samson est à l’origine de la ville de Dol. Nominoë, roi des Bretons, donne au IX° siècle une place primordiale dans la vie religieuse de la province en attribuant à cette ville le titre de métropole que les évêques de Dol disputent à ceux de Tours jusqu’en 1199. Le siège épiscopal de Dol sera supprimé en 1790 au moment de sa réunion à l’évêché de Rennes.
Source : Diocèse de Beauvais
Première diffusion le 28/07/2013
« il a dit »… je doute fort de la véracité de cette affirmation ! ! !
« saint » et « fondateur de Dol » au 6ème siècle… du moins est-on presque certain de son existence, voire de l’existence de 2 personnes auxquelles sont attribuées ces nom et titre… A part ça on est dans le domaine de l’hagiographie, guère vérifiable historiquement…
Il me semble que le texte ci-dessus mériterait à tout le moins une introduction pour contextualiser le propos… De même que diverses références d’études nombreuses gagneraient à être suggérées (facilement accessibles sur le net)
Il s’agit ici de la reprise d’un texte du site de Beauvais, que nous n’avons pas nous-même visés. Si vous avez vous-mêmes travaillé sur ce sujet, n’hésitez pas à nous transmettre vos travaux et nous nous ferons un plaisir de les relayer.