« L’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ».
Nous fêtons ce dimanche la solennité de la Pentecôte, la fête de la descente de l’Esprit Saint, la troisième Personne de la Trinité, sur les Apôtres avec Marie, enfermés dans la salle du Cénacle. Certes, le soir de Pâques ils avaient déjà reçu une motion spéciale de l’Esprit Saint. Mais, c’est maintenant le temps de ce don dans sa plénitude : recevoir les 7 dons, l’esprit de force, de crainte, de conseil, de prudence, d’intelligence, de science et de sagesse. L’Esprit Saint les fait vivre selon un mode divin la foi, l’espérance et la charité.
L’Esprit Saint, comme le souligne Jésus, est le nouveau paraclet, le nouvel avocat, le consolateur. Jésus est la plénitude du salut ; mais Celui qui actualise, qui rend présent, pour nous aujourd’hui, comme pour les apôtres hier, ce que Jésus nous a acquis par sa vie, sa mort et sa résurrection est l’Esprit Saint.
Qu’est-ce que cela signifie pour nous aujourd’hui ?
Il ne s’agit pas de se souvenir au sens de simplement de remémorer. L’Esprit Saint rend actuel dans notre vie tout ce que Jésus a vécu dans son âme. Jésus nous a laissé toute sa miséricorde par chacun de ses gestes et de ses paroles. Ceux-ci sont rendus présents, efficaces pour nous dans chacun des sacrements, dans l’écoute de son Evangile, spécialement pendant la messe. Il se rend présent, par la grâce de l’Esprit Saint dans chacun des 7 sacrements qui sont ses 7 gestes miséricordieux.
Maintenant, grâce à l’Esprit Saint, Jésus n’est plus limité pour répandre sa miséricorde sur chacun et dans le monde entier ! C’est merveilleux, son corps ne limite plus son don d’amour. Le consolateur, le défenseur est pour chacun avec cette tendresse, cette douceur et cette paix qui caractérisent l’Esprit Saint. Et ceci pour tout l’univers et pour toujours. Amen !
Demandons que cette force d’Amour, de consolation se répande sur nous pour expérimenter à travers elle, la présence douce et aimante du cœur de Jésus. L’Esprit Saint nous console, fait de nous des fils qui crions « ABBA » (papa) à notre Père du ciel.
« En effet, tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit Saint, ceux-là sont fils de Dieu » (Romains, 8, 16).
Et qui ne peut se sentir protégé quand il se découvre fils d’un tel Père !?