Je devais mettre mes groles, prendre ma besace, ma gourde et mon bâton pour suivre, de bon pas, les chemins du Tro-Breiz.
Visiter nos saints fondateurs d’une cathédrale à l’autre – en suivant les sentiers de bocage ombragés bien souvent de voûtes végétales formant une longue et hospitalière nef – ce n’est pas du tourisme, ni du sport, de la rando, ni du trekking comme ils disent. Le Tro Breiz c’est aller hors de soi pour trouver son en-soi.
En-soi : soi-même sans artifice ni jeu social, limité découvrant ses talents, diminuant apparemment pour grandir intérieurement, …
Le Tro Breiz c’est vivre vraiment maintenant l’hors du temps, intensément en se recevant, en assumant de découvrir l’étonnante merveille que je suis, riche de pauvretés à chaque fois surpassées. Pèleriner en fait… et non excursionner. S’approprier sa vie vraiment, intensément, tout en la recevant ; tout en se recevant : de l’histoire, de la culture, de la terre et … de Dieu.
Le Tro Breiz entre terre et mer, entre landes et dunes, bocages et falaises, masures et manoirs, fontaines et calvaires, chapelles et cathédrales, entre pierre et vivant, … entre ciel et terre ; le Tro Breiz c’est une part d’univers, une portion de cosmos, une part de création promise à ceux qui croient, prémices de terre promise, début de paradis.
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