Saints bretons à découvrir

Un rappel sur les normes liturgiques pour le Carême

Amzer-lenn / Temps de lecture : 1 min

Comme chaque année, nous vous précisons quelques points de rappel concernant les normes liturgiques pour le Carême :

– La Présentation Générale du Missel Romain précise que « pendant le Carême, l’orgue et les autres instruments ne sont autorisés que pour soutenir le chant, à l’exception du quatrième dimanche (Laetare), des solennités et des fêtes. » Conclusion : l’orgue n’est utilisé que pour accompagner les chants ; il ne joue donc pas en soliste, ni avant, ni pendant, ni après la Messe.

On ne chante pas l’Alleluia, remplacé par un verset avant l’Evangile, qui se trouve dans le lectionnaire. On peut encore chanter un autre psaume ou « trait », tel qu’on le trouve dans le Graduale.

On ne fleurit pas les autels du mercredi des Cendres jusqu’au « Gloria in excelsis Deo » de la Veillée pascale. Sont exceptés le dimanche de Laetare (IVe de Carême), les solennités et les fêtes. (Cf. Nouveau Cérémonial des Evêques.) De même, il est aussi mentionné dans la PGMR (présentation générale du Missel Romain) : « pendant le Carême, les fleurs à l’autel sont interdites, à l’exception du quatrième dimanche (Laetare), des solennités et des fêtes. »

 – La couleur liturgique est le violet. On peut, là où c’est l’usage, utiliser le rose le dimanche de Laetare.

–  C’est le prêtre qui impose les cendres sur le front des fidèles (cf. Missel romain). Il n’est donc pas licite de mettre les cendres sur les mains des fidèles ou d’autoriser les fidèles à se donner les cendres les uns aux autres.

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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5 Commentaires

  1. Bonjour,
    La préconisation concernant l’orgue et les instruments est malheureusement prise stricto sensu par les animatrices liturgiques. Chez nous, point d’orgue ni d’autres instrument, comme beaucoup de paroisses, des CD !
    Les CD ne sont pas des instruments, vous diront les animatrices, “et il faut bien que nos messes soient conviviales”. Donc pendant le Carême nous avons droit autant que le reste du temps à ces musiques enregistrées, bruyantes, parfois profanes, souvent inappropriée au temps liturgique ou au moment de la messe (“Ô Salutaris” pendant l’offertoire, coupé inopinément au milieu du morceau. “On ne peut pas ne pas mettre du musique, ça ne serait pas convivial” nous rétorque t’on lorsque l’on en parle.
    Par contre, chez nous, on ne chante pas les psaumes : “On comprend mieux les paroles lorsque c’est lu”; je leur ai prouvé le contraire en chantant les psaumes pendant quatre dimanches, mais “il faut que tout le monde participe”, donc les animatrices vont revenir, comme avant, lire le psaume à deux alternant de manière maladroite devant le micro (micro parfaitement inutile qui déforme la voix plus quelle ne la porte: encore une autre ineptie de notre “liturgie” post conciliaire, toutes les églises ont maintenant une sono, même celles qui ont moins de 500 places. Au moins pendant le Carême, les sonos, comme l’orgue devraient être coupées: Sans sono, les assemblées sont beaucoup plus attentives et les lecteurs beaucoup plus appliquées.

  2. Sur le dernier point, à noter que  » les cendres peuvent être imposées par des laïcs, en cas de grande assemblée. Ceux qui vont imposer les cendres en seront d’abord marqués, le prêtre y compris. »
    cité par le Diocèse de Lyon http://www.paroisse2lyon.fr/wp-content/uploads/2015/11/Mercredi-des-cendres-2017.pdf

  3. Louis-Marie SALAÜN

    Très juste Eflamm ! Comme il devrait être illicite que des laïcs donnent la communion, illicite qu’on modifie les paroles du kyrie, gloria, sanctus ou Agnus, illicite que des incompétents fasse la pluie et le beau temps dans les équipes liturgiques, illicites que l’AELF valide tout et n’importe quoi… dois-je continuer la liste? A quand un concile Vatican III qui condamnera fermement toute cette gabgie liturgique qui n’a que trop durée ?

    • Eflamm Caouissin

      CONCERNANT LA COMMUNION :

      Le Code de Droit Canonique en son article 910 affirme à lui que
      – § 1. Les ministres ordinaires de la sainte communion sont l’Évêque, le prêtre et le diacre.
      – § 2. Les ministres extraordinaires de la sainte communion sont l’acolyte et tout autre fidèle député selon les dispositions du can. 230, § 3. (Can. 230 – § 1. Les laïcs hommes qui ont l’âge et les qualités requises établies par décret de la conférence des Évêques, peuvent être admis d’une manière stable par le rite liturgique prescrit aux ministères de lecteur et d’acolyte…)
      – § 3. Là où le besoin de l’Église le demande par défaut de ministres, les laïcs peuvent aussi, même s’ils ne sont ni lecteurs, ni acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions, à savoir exercer le ministère de la parole, présider les prières liturgiques, conférer le baptême et distribuer la sainte communion, selon les dispositions du droit.)

      L’article 162 de la « Présentation générale du Missel romain » indique quant à lui que s’il n’y a ni diacre ni autre prêtre présent, et si le nombre de communiants est vraiment élevé, le prêtre célébrant peut faire appel pour l’aider à des ministres extraordinaires. L’Instruction « Redemptionis Sacramentum », au nn. 151 et 158, précise que les ministres extraordinaires de la communion ne sont légitimes qu’en cas de vraie nécessité, c’est-à-dire si le prêtre est empêché de distribuer lui-même le Corps du Christ en raison de son grand âge ou d’une maladie, ou si le nombre de communiants est si élevé que la célébration de la messe serait prolongée de façon déraisonnable.

      La question qui se pose est « qu’est ce qu’une prolongation de façon déraisonnable » ?

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