Saints bretons à découvrir

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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4 Commentaires

  1. merci de nous partager ces précieux documents! Quelle beauté dans ces joies simples d’une communauté unie par le travail,la foi et l’affection! Ce doit être en Morbihan,et l’on imagine les couleurs des velours et des soies,comme la musique qui accompagne toutes les heures. Ces travailleurs de nos champs n’imaginaient pas l’effoyable boucherie dans laquelle quelques esprits, aux gouvernements des nations,allaient précipiter les peules,six ans plus tard…Certains jeunes couples allaient devoir affronter l’horreur de la guerre. Dans les champs,les hommes que l’on voit danser,insouciants,s’arrêtaient,en pleine moisson,glacés par le sinistre tocsin tombant de leurs clochers.
    Je me réjouis de rencontrer au Ciel,tous ces êtres créés pour vivre à la suite du premier-né d’entre les morts! Alors,notre joie sera complète!

  2. Un diell a féson !

    Magnifique document d’archive ! Quel dommage que le cinéma de l’époque soit encore muet ! C’est un rare témoignage de la vie réelle de nos campagnes bretonnes avant la grande hémorragie de la guerre 14-18, loin du folklorisme bêta.
    Cela change des cartes postales où les gens posent avec un air pas toujours naturel.
    Ils ont l’air moins gênés par la présence de la caméra que par celle des appareils photo.

    La noce se passe dans le pays de Lorient : les costumes masculins comme féminins sont bien reconnaissables (notamment le kramailhon, gilet des hommes)
    Il s’agit plus précisément de la partie est du pays de Lorient (rive gauche du Blavet, d’Hennebont jusquà Languidic). Car les hommes portent le chapeau à guides et la boucle à l’arrière du chapeau, contrairement à la partie ouest (rive droite du Blavet, de Caudan jusqu’à Guidel) qui portaient la boucle à l’avant et le chapeau sans guides à l’arrière.
    Les femmes les plus âgées portent encore le vieux Kapot, ce grand et élégant capuchon en coton imprimé d’indiennes que les plus jeunes délaissent peu à peu au profit de la nouvelle coiffe de Lorient qui est en fait à l’origine le bonnet d’armature du capot qui jusque vers 1920 conservera sa jugulaire dont il ne reste par la suite que deux petites ailettes.

    Je suis presque certain que la noce se passe à Landévant. L’entrée de l’église qu’on ne voit que très partiellement et rapidement au début du film laisse peu de doute. En passant de mémoire toutes les autres églises du coin, c’est la plus ressemblante avec sa fenêtre (à gauche à petits carreaux et son porche aux chapiteaux néo-classiques.
    Signe du temps, en-dessous de cette même fenêtre se dressera quelques années plus tard le monument aux morts de la guerre 14-18, avec ses sinistres ex-voto d’obus à ses pieds.
    La paroisse de Landévant se trouvait alors aux limites des aires vestimentaires de Lorient et d’Auray. La partie ouest et nord-ouest portait la mode de Lorient tandis que la partie sud et sud-ouest celle d’Auray. On croit apercevoir au passage quelques costumes de la mode d’Auray alors que la majorité des costumes est de la mode de Lorient. Une parie notable des invités est sûrement venue des paroisses alentours (Kervignac, Nostang, Brandérion…)

    Sur le plan de la danse, le film est remarquable : on y voit un laridé et un Kas a-barh (que le cinéaste appelle par erreur « gavotte ») Le Kas a-barh est selon toute vraisemblance dansé à la mode de Landévant .
    On voit -détail amusant -un jeune homme en costume de ville avec chapeau canotier sur la tête (sûrement un expatrié dans une grande ville.) Le pauvre fait vraiment terne figure au milieu de toute cette débauche de splendides costumes.
    Les gros plans sur les visages des sonneurs de binioù-bombarde sont splendides.Toutes les parties importantes de la noce sont représentées, entre autres la fameuse part des pauvres. Là aussi, encore des visages magnifiques de Bretons pris sur le vif.

    Trugéré a greiz kalon aveit er film-mañ ; ur momant a blijadur vras e oé.

    • Bonjour ,

      Je viens de découvrir votre commentaire . Merci , il est extrêmement riche . Après recherches ( archives pathé , tables décennales ) , je confirme que le mariage a ben eu lieu à Lavédant ( 56 ) le 15 octobre 1907 . C’est un double mariage : Martin Le BRECH6mARIE kERVAREC. ET Alfred JEHANNO8 ANNE MARIE lE bRECH ;

  3. Bennoz Doue dit,Visant,
    pour les précisions que tu apportes ! Souhaitons que d’autres documents analogues sortent de quelques « rebuts », on les aurait au moins préservés de la destruction totale!!!

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