Voici notre rubrique spécifique aux astuces de sacristie, que vous retrouvez chaque lundi sur votre site préféré. Dans les paroisses, nous voyons parfois des calices ou ciboires ternis, des linges pas toujours propres, des fleurs fanées, des encensoirs pleins de suie, des bougies dégoulinantes, des aubes tachées… Il arrive aussi que dans certaines paroisses, ceux qui s’occupent de la sacristie sont pleins de bonne volonté, mais n’ont pas été formées.
« Kavadennoù ar sakrist », ce sont donc des astuces qui feront de votre sacristie l’antichambre du paradis, et feront de vous un sacristain efficace. Merci au Père Michel sans qui cette rubrique n’aurait jamais vu le jour.
Que pose-t-on sur l’autel ? La question mérite d’être posée, car l’autel n’est pas une simple table. La PRESENTATION GENERALE DU MISSEL ROMAIN, que tout sacristain se doit de lire, précise que :
306 – On ne doit poser sur la mensa de l’autel que ce qui est requis pour la célébration de la Messe, c’est-à-dire : l’Évangéliaire, depuis le début de la célébration jusqu’à la proclamation de l’Évangile ; et, depuis la présentation des dons jusqu’à la purification des vases, le calice avec la patène, le ciboire si c’est nécessaire, enfin le corporal, le purificatoire, la pale et le missel.
On dispose, en outre, de manière discrète, ce qui pourrait être nécessaire pour amplifier la voix du prêtre.
(NOTE : Cela signifie donc que les micros qui se voient plus que le calice et qui encombrent la vue sont à exclure. Il existe assez de micro plats ou de micros cravates pour éviter cela).
Les chandeliers qui sont requis, en raison de la vénération et du caractère festif de la célébration, pour chacune des actions liturgiques (cf. n. 117), sont placés soit sur l’autel soit autour de celui-ci, compte tenu de la structure tant de l’autel que du sanctuaire, de manière à réaliser un ensemble harmonieux, et sans que les fidèles soient gênés pour bien voir ce qui se fait à l’autel ou ce que l’on y dépose.
(NOTE : si l’on se réfère correctement au paragraphe 117, il convient donc de placer au minimum 2 chandeliers, non une bougie et un bouquet).
De même, sur l’autel ou à proximité, bien visible pour le peuple assemblé, il y aura une croix portant l’image du Christ crucifié. Il est préférable que cette croix, qui rappelle à l’esprit des fidèles la passion salutaire du Seigneur, reste près de l’autel même en dehors des célébrations liturgiques.
Comme nous le rappelions ici et comme vous pouvez le lire ci-dessous, les fleurs doivent donc être disposées autour de l’autel et non sur la mensa (la table)