Nous en avions parlé il y a quelques mois : Kelenn Nikolas faisait alors découvrir sa musique, du rap en breton dont les textes sont principalement repris de traditionnels bretons. Pour ma part, c’est la reprise de chants du Barzaz Breizh et de cantiques bretons qui m’avait interpelé, compositions agréable à écouter tout en se démarquant de ce qui se fait sur ce domaine. Nous en disions alors : « Une voix, une rythmique et des mixes sobres mais efficaces, un flow et une prononciation bretonne très maîtrisés, tout cela est travaillé pour donner un résultat qui décoiffera les puristes, tenants d’un répertoire musical plus figé, mais surprendra agréablement les autres. »
Kelenn Nikolas est le fils de Kristen Nikolas, fondateur du groupe Kern et le chanteur d’origine du groupe Añjel IK (remplacé ensuite par Yann Raoult). La musique de Kelenn n’a certainement rien à envier à des artistes français ou d’autres pays. Si on retrouve dans le style de Kelenn l’approche de Krismenn, gardant l’humus traditionnel comme terreau fertile d’une musique actuelle, l’artiste garde sa patte propre méritant sa place sur la scène bretonne et sur les ondes, et permettant à des personnes loin de la culture bretonne de découvrir autrement notre langue.
Si Krismenn a ouvert une voie, Kelenn a aussi sa propre voix, et envisage donc la production de son premier album. C’est sur des instrumentales du type “Boom Bap / Old School “, planantes et mélancoliques d’un beatmaker français qu’il livre son humeur et son cœur, avec force, douceur et sensibilité, dans ce premier opus intitulé « Liv ar Skeud / Couleur de l’Ombre ».
Pour cela, un financement participatif a été lancé, et nous vous invitons donc à découvrir son travail pour ensuite le soutenir en pré-commandant son album. Pas demain, mais dès aujourd’hui ! Ca se passe sur Kengo, en cliquant ici.