Famille Chrétienne publie aujourd’hui un article qui devrait faire parler. En effet, le 22 novembre prochain paraîtra en langue française une nouvelle traduction de la Bible à l’usage de la liturgie avec, notamment, un changement de formulation des paroles du Notre Père. Un texte appelé à devenir une référence pour la prière de l’Église.
Les changements sont nombreux et importants. Certains seront particulièrement remarqués : la phrase du Notre Père « Et ne nous soumets pas à la tentation » est ainsi remplacée par la formulation « Et ne nous laisse pas entrer en tentation ». Deux mots sont également modifiés dans le chant du Magnificat, et le texte des Béatitudes présente également plusieurs changements. D’une manière plus générale, les traducteurs sont partis de l’idée que les textes étaient avant tout destinés à être proclamés, entendus, dans le cadre de la liturgie de l’Église ; ils ont donc cherché à allier fidélité au texte original et clarté du style.
Découvrez l’article complet sur le site de Famille Chrétienne.
Cette nouvelle traduction est plus proche du texte latin mais l’est-elle du texte grec original ?
Tenez, en breton unifié et moderne , voici ce que donnerait le Pater Noster :
« Hon tad,
Hag a zo en neñv,
Da anv bezet santelaet,
Da youl bezet graet
War an douar evel en neñv,
Ro dimp, hiziv, hon bara pemdeziek,
Pardon dimp hon mankoù,
Evel ma pardonomp
D’ar re o deus manket ouzhimp,
N’hon blegn ket en tentadur,
Hogen diwall-ni diouzh an drouk. »
Et l’Ave Maria :
« Me a’z kevarc’h, Maria,
Leun a c’hras,
An Arloz zo ganit,
Benniget out dreist an holl-wragez
Ha benniget ar frouezh eus da gorf, Jezuz.
Santez Maria, mamm da Zoue,
Ped evidomp, pec’herion,
Bremañ ha war hon tremenvan. »
L’emploi de mots français bretonnisés et du voussoiement ne se justifient aucunement ( le voussoiement n’existe ni en hébreu ni en latin).