La saison des grands-pardons s’ouvre dans le diocèse de Quimper & Léon par le pardon de Rumengol les 3 et 4 juin prochains.
Le recteur du sanctuaire de Fatima présidera le pardon
Cette année ce pardon de la Trinité sera présidé par un invité hors du commun, en la personne du Père Carlos Cabecinhas, recteur du sanctuaire de Fatima au Portugal. Le sanctuaire de Fatima est, avec ses 6 millions de pèlerins, l’un des sanctuaires catholiques les plus fréquentés au monde (loin devant les 2,5 millions de pèlerins de Lourdes). Le pape François a choisi d’inviter tous les jeunes catholiques du monde au Portugal cet été, pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. Aussi avons-nous souhaité renforcer les liens avec le Portugal en invitant le Père Carlos Cabecinhas à présider le pardon de Rumengol.
Une messe en breton et une grand-messe en plein air
Le pardon commencera dès le samedi soir par la traditionnelle messe en breton, sous la présidence du curé, le Père Erwan de Kermenguy, concélébrée par le Père Carlos et le chanoine Paul Berrou.
Le dimanche matin, la grand-messe aura lieu en plein air sur l’esplanade des pardons, pour pouvoir accueillir les pèlerins attendus nombreux.
Grand jeu et procession
Après le pique-nique partagé deux grands temps rythmeront l’après-midi : un jeu intergénérationnel aura lieu en extérieur, pendant que les jeunes qui répondent à l’invitation du Pape pour les JMJ de Lisbonne animeront le chapelet à l’église. Le chapelet sera suivi d’un temps de rencontre et d’échange avec le Père Carlos Cabecinhas.
La journée sera clôturée par la traditionnelle procession mariale à 16h et le salut du Saint-Sacrement. Les paroisses du diocèse sont invitées à participer à la procession avec les croix et bannières de leurs églises.
A-raok an overenn bet lidet e brezhoneg penn-da-benn e Rumengol (ar sadorn), e oa bet lakaet ar gaoz – dre atalieroù a-bep-seurt – diwar-benn dazont ar gevredigezh Minihi Levenez pe oberiantizioù an Iliz tro-dro d’ar Feiz e brezhoneg. Mennozhioù a vo kinniget da Eskopti Kemper a-benn nebeut a amzer.
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Avant la messe entièrement en breton (à l’exception de quelques phrases en français dans l’homélie, pour ne perdre personne), s’étaient déroulés à Trélevenez, non loin de Rumengol, des ateliers thématiques sur l’avenir des activités ecclésiales pour accompagner les bretonnants attachés à l’usage de la langue dans la liturgie, la pastorale, etc…Des propositions dans différents domaines seront faites très prochainement au diocèse de Kemper…
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Un point important: avec quatre « jeunes » prêtres aptes à célébrer en breton en Finistère, l’avenir des messes en breton n’est pas menacé. Reste à s’organiser pour trouver des solutions satisfaisant le plus grand nombre (faire tourner, dans les paroisses intéressées, les messes en breton?). Il appartient aussi aux bretonnants de se manifester et de se saisir du sujet.
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