Que de préoccupations en ces jours, que dis-je ?, ces semaines où il faut tout organiser : les décorations, ce sapin qu’il faut acheter, les piles qu’il faut changer – et elles n’ont pas toutes le même R – les boules qu’il faut remplacer ;
la crèche qu’il faut mettre en place, parfois réparer ;
les couchages qu’il faut orchestrer ;
Les cadeaux, là aussi : quel casse-tête !
la tenue qu’il faut choisir décontractée et festive et s’il se peut bien repassée ;
le menu du soir et du jour et les vins, l’apéritif et ses amuses bouches ;
Tout ça et encore ça auxquels il faut penser pour que tout soit bien préparé, qu’on en est plein la vue, …, et la pense.
Tout pour être bien préparé, bien paré, sauve les apparences, mieux en mette plein les yeux, plein la vue comme pour tout « péter », ….
Chhhuutt !
Le véritable Avent, c’est attendre, se reculer et faire silence.
C’est entrer en silence pour saisir la profondeur, percevoir l’éclosion discrète et secrète.
L’Avent n’est pas cette agitation qui soigne les apparences car Noël n’est en aucun cas un apprêt.