Chaque premier dimanche du mois a lieu à Sainte Anne d’Auray (chapelle de l’Immaculée) une messe en breton, à 10h30. La prochaine a lieu ce dimanche 1er mars, premier dimanche de Carême.
Ar Gedour vous propose de télécharger le livret de messe et d’apprendre les chants prévus. Pour télécharger le document, cliquez sur le lien ci-dessous, ainsi que deux des pièces qui seront chantées. Le chant d’entrée est disponible via ce lien.
J’apprécie le travail d’Ar Gedour : je soutiens.
Télécharger le document / Pellgargañ ar follenn : oferenn 1-3-20
KYRIE
YOUC’HADENN AN AVIEL
OAN DOUE / AGNUS
Super! Merci (à Roger dont je crois reconnaître la voix) pour ces enregistrements : nous pouvons préparer les enfants à la messe
Gweltaz
Oui, c’est effectivement Roger 🙂
Il est dommage qu’il n’y ait aucune traduction sur la feuille de messe. N’oublions pas que de nombreux bretonnants assistent aux messes en breton. De même, de nombreux mots spécifiques sont inconnus des bretonnants.
Selon nos sources, des feuilles avec les lectures en français ont été distribuées pour ceux qui le souhaitaient.
Lapsus linguae : je voulais dire les non-bretonnants. En effet, c’est un des arguments négatifs récurrents que ceux qui ne comprennent pas le breton sont exclus, et ils n’ont pas entièrement tort.
De même, s’il est très bien d’utiliser la nouvelle traduction adaptée en vannetais de l’ordo missae et du lectionnaire avec l’orthographe peurunvan vannetisée pour le les lectures, oraisons et partie de l’ordo, pour les cantiques, il serait souhaitable, pour des raisons pastorales et pédagogiques, tout en gardant les principes de bases du peurunvan de les adapter un peu plus à la prononciation du vannetais. Si les célébrants, lecteurs et animateurs sont familiarisés avec l’orthographe unifiée et sont capables de prononcer ce qu’ils lisent ou chantent en vannetais, ce n’est pas le cas des fidèles de base, même bretonnants, car c’est une gymnastique qui demande du temps et de la pratique. Par exemple, remplacer les c’h et zh par de simples h, les -où par des eù, les ar et an par des er et en, les v se prononçant ù par des w, les ivez par des ewé… les impératifs en -it par des -et, les roit pas des rait, ainsi que mettre les accents, les -omp des terminaisons verbales par des -amp. Quelques petites choses qui tout en restant proches de l’orthographe peurunvan, permettent d’assurer une transition en douceur, tout en habituant aux nouvelles règles orthographiques. Je dis cela avec plus de 20 d’expérience dans ce domaine, et c’était notamment l’avis de Pierre le Goff quand il souscrit aux principe du peurunvan.
Autre chose, il est tout à fait possible d’utiliser presque telle quelle la traduction du Pater dans le missel. On eut très bien dire en vannetais hos anv beet santelaet (on trouve d’ailleurs cette traduction dans de nombreux livres de piété du XIXème siècle. Le (hos anv re vo santelaet (santefiet à l’époque )n’est apparu qu’à la fin du XIXème. On peut très bien dire manket doc’homp ainsi que n’hon lezit da gouezh en temptadur. Le temptadur, s’il est une forme ancienne remplacée par tentasion est tout fait compréhensible de par sa terminaison -adur. Ce qui pour le coup calmerait les surunificateur du breton qui repprochant d’avoir une traduction différence du Pater.
Je dis cela avec plus de vingt ans d’expérience d’animations en breton dans tous les milieux et de nombreux contextes.
gouc’hemmennoù a greiz kalon ‘eit al labour ‘peus gwraet !
C’est déjà un immense progrès que d’avoir adopté la nouvelle traduction remplaçant les vieilles traductions « provisoires »bancales ainsi que le peurnvan vannetisé plutôt que l’improbable hybride skolveurieg-guillevic-Le Goff-peurunvan. Et surtout de respecter le texte des chants de l’ordinaire de la messe sans adaptations plus ou moins lointaines !La liturgie n’en n’est que plus belle et plus crédible. En enor d’ar vro ha da Zoue !
A galon,