A l’angélus dominical à Castelgandolfo, Benoît XVI a évoqué le miracle de la multiplication des pains et des poissons comme une préfiguration de l’Eucharistie.
La scène évangélique fait état d’un garçon en difficulté pour fournir à manger à une foule avec le peu dont il dispose, cinq pains et deux poissons, et « le miracle ne vient pas de rien mais d’un partage initial… Jésus ne nous demande pas ce que nous n’avons pas, mais il nous fait comprendre que chacun doit offrir le peu qu’il a pour que s’accomplisse à nouveau le miracle. Dieu est en mesure de multiplier nos petits gestes d’amour pour nous faire participer à son don… Frappée par le miracle, la foule vit en Jésus un nouveau Moïse, digne de commander, et dans la manne un avenir sûr. Mais elle s’arrêta à l’aspect matériel qui fut consommé, tandis que le Seigneur, sachant qu’on allait venir le chercher pour le faire roi, se retira seul sur une montagne. Mais Jésus n’est pas un roi terrestre qui exerce le pouvoir mais un roi serviteur qui se baisse sur l’homme pour rassasier sa faim physique mais celle aussi plus profonde du sens de la vie et de la vérité, la faim de Dieu. Demandons au Seigneur de nous faire redécouvrir l’importance de se nourrir de vérité outre le pain, d’amour, du Christ, du corps du Christ…
Prions aussi pour que personne ne manque du pain nécessaire à la dignité de la vie, et afin que les inégalités ne se combattent pas par la violence mais par le partage et l’amour ».
Source : VIS 29/07/2012