Lu dans Bleun Brug de janvier 1969 (N° 175) :
« Quand donc des laïcs, qui dans les villes autant que dans les campagnes, et plus que dans les campagnes, continuent à réclamer des prêtres, des « bonnes soeurs » et des chers frères, un effort qu’ils donnent déjà, arriveront-ils à prendre conscience et mesure de l’effort qu’eux-mêmes devraient fournir, au lieu de rendre les autres responsables de la détresse actuelle d’une langue qu’ils prétendent apprécier, servir et même défendre contre les fossoyeurs de leur civilisation parmi lesquels, à mon avis, ils sont les plus dangereux dans leur aveuglement et leur inertie ?…
Quand feront-ils leur mea culpa ailleurs que sur la poitrine des autres ? *
Quand cesseront-ils de compter sur le miracle venant de l’extérieur, serait-ce de Paris et de ses administrations, quand la réponse et le remède au mal se trouve dans leur esprit, leur coeur, leur bouche, leurs mains et leur poche ?
Seul Dieu le sait, qui comprend les Bretons autant que les autres et sans moins les aimer. »
Encore des archives qui dans leur contenu n’ont pas vraiment perdu de leur actualité. La Bretagne aujourd’hui a besoin de Bretons qui se lèvent pour Dieu et pour la Bretagne. Cela ne peut rester dans des voeux pieux. Et ceux qui pensent reléguer le religieux dans les recoins d’un cairn se fourvoient. Remplissons d’abord nos églises, investissons-nous partout en commençant évidemment par prier et par faire comprendre que sans Dieu, rien ne pourra marcher.
Ar Gedour essaie d’y travailler. Pour nous aider dans nos actions, n’oubliez pas que vous pouvez participer à notre Skodenn Feiz ha Breiz en cliquant ici.