Aujourd’hui, nous fêtons la Croix Glorieuse. Nous proposons à cette occasion un article que nous avons déjà diffusé à plusieurs reprises et provenant de l’illustré Ololê.
C’est à Saint Hélène, mère de l’empereur Constantin, converti au christianisme, que l’on doit la découverte de la Croix du Christ.
Déjà, au début du IIème siècle, l’empereur Adrien avait découvert le Calvaire et le Saint Sépulcre, sous une terrasse de 100 mètres de long, sur laquelle on avait élevé une statue à Jupiter, et un temple à Vénus. Au IVème siècle, l’impératrice Hélène fit raser ces monuments, et en creusant le sol on découvrit clous et croix. La guérison d’une femme confirma la reconnaissance du bois sacré. Sainte Hélène en fit trois part : pour Rome, pour Constantinople, et pour Jérusalem.
Dans les siècles suivants, des parcelles de la Vraie Croix furent réparties dans la chrétienté. Notre Bretagne en reçut, et notamment les paroisses ou monastères placés sous le patronyme du Christ ou du Sauveur.
La paroisse de la Vraie-Croix, au pays de Vannes, ancienne trève de Sulniac, dans le canton d’Elven, en fut l’une des principales. Mais lisez plutôt cette histoire que nous rapporte la tradition :
Au XIIIème siècle, un pèlerin croisé ramenait un fragment de la Vraie Croix. Il s’arrêta aux alentours de Sulniac, et perdit la précieuse relique. Après de vaines recherches, désespéré, il reprit chemin. Or cette même nuit, une lueur, en haut d’une grande aubépine, attira les regards. Au jour, on vit un nid de pie s’y balançant, et dans le nid se trouvait le morceau de la vraie croix, trouvé par la pie.