Ce qui se perd à chaque enterrement…

Amzer-lenn / Temps de lecture : 1 min

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  • J’avais quinze ans. On enterrait ma grand-mère dans un village du Trégor. A l’église, un cantique en breton s’est élevé, repris en choeur par mes parents, mes oncles, mes tantes. J’étais assis auprès de mes cousins, qui, comme moi, n’avaient jamais entendu ce cantique, n’avaient jamais pu apprendre la langue de leur pays. J’ai pris conscience ce jour-là de ce que je perdais, de ce qui disparaissait à chaque enterrement dans le Trégor et ailleurs.

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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