Lu sur le site de Famille Chrétienne (publié dans le numéro à venir)
Depuis sa création il y a deux ans, le chœur Dei Amoris Cantores rencontre un succès foudroyant. Il se produit à Paris le 7 octobre (1). Retour sur une belle aventure.
Fondé en décembre 2011 par trois amis musiciens et compositeurs : Tanguy Dionis du Séjour, Martin Szersnovicz et Frère Gaétan, de la Communauté Saint-Jean, Dei Amoris Cantores fait un tabac auprès des jeunes, mais pas seulement. Trois amis, trois parcours jalonnés de groupes de prière (Abba, les Adorateurs chantants…), de chœurs (Les Oraison’s Singers, Hosanna), de pèlerinage à Lourdes (La Route chantante), d’enregistrements de CD, et enfin, de compositions musicales.
Persuadés que le chant polyphonique est un moyen formidable de mettre en valeur la parole de Dieu, ils souhaitent que leurs chants permettent d’atteindre l’intimité d’une prière fervente. Avec des interprètes jeunes et enthousiastes, les Dei Amoris Cantores ont le désir de transmettre non seulement le son juste, mais également l’amour de Dieu qui irradie toute chose. Encouragés par le Frère carme Jean-Baptiste du Jonchay, ils souhaitent tendre vers un chant qui reflète la gloire du Dieu d’amour et en témoigne. Quelques questions aux musiciens à la veille de leur concert au Collège des Bernardins.
Comment votre chœur a-t-il vu le jour ?
Notre chœur est l’aboutissement de longues années d’expérience en animation liturgique (messes, veillées de prière, etc.). Ce qui nous unit est l’amour du chant polyphonique. Chanter à quatre voix sans instrument met davantage en valeur la Parole. L’Église a recensé deux grands formats musicaux qui traduisent le mieux la liturgie : le chant grégorien et le chant polyphonique. Nous avons choisi cette modalité pour cette raison. C’est un vrai trésor qui exprime la réalité divine, apte à remuer les cœurs, à convertir.
Quel objectif poursuivez-vous ?
Notre premier objectif était de proposer des CD de chants liturgiques au plus grand nombre et, en complément, de donner des concerts spirituels. À Paris, les chorales ne manquent pas pour accompagner la liturgie. Sont plus rares les concerts tels que nous les proposons, mêlant chants et lectures de la parole de Dieu. On a vraiment l’impression que les gens qui viennent participent à un moment de prière. Beaucoup connaissent pratiquement par cœur des paroles de saints grâce au chant.
Comment Dieu se rend-Il présent par le chant liturgique ?
Nous avons fait énormément de recherches pour savoir ce que l’Église avait proposé sur ce thème du chant liturgique. Nous avons découvert à cette occasion la charte des chanteurs liturgiques, et cette phrase nous a beaucoup émus : « La voix chantée fait entendre l’inouï du Verbe de Dieu ». La voix chantée peut permettre d’aller au cœur de la Parole. Nous voulons favoriser une rencontre avec le Christ et non vivre seulement un moment esthétique. Beaucoup de gens nous disent être incités à prier et c’est cela qui nous fait le plus plaisir.
Dans quelle condition a été enregistré votre CD « Vers la lumière » ?
Ce fut une très belle aventure. Nous nous sommes enfermés dans un prieuré pour quatre jours de travail intense, ponctué de fous rires. Grâce au bouche-à-oreille, le CD se vend bien. Notre ambition est de faire vivre ce groupe le plus longtemps possible. Pour cela, nous assurons notre propre distribution et il est possible de commander notre CD « Vers la Lumière » sur notre site Internet.
(1) Le lundi 7 octobre à 20 h 30 au Collège des Bernardins, 18-20, rue de Poissy, Paris Ve.
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