Hier, nous fêtions nos saints (Gouel an Hollsent / Toussaint), et nous nous rappelions la vocation de tout baptisé à devenir saint. Aujourd’hui 2 novembre, nous célébrons GOUEL AN ANAON, la commémoraison des fidèles défunts. Ayons une pensée et prions pour nos défunts.
Il y a deux ans, nous vous invitions à découvrir Kanaouenn an Anaon, le chant des Trépassés publié dans le Barzaz Breizh. Ar Gedour vous proposait en 2017 de découvrir le De profundis e brezhoneg. De Profundis sont les premiers mots latins du psaume 130 extrait du Livre des Psaumes de la Bible, classé 129 dans la Vulgate. Sa version latine : De profundis clamavi ad te, Domine (Des profondeurs, je criai vers Toi, Seigneur) a inspiré de nombreux compositeurs et écrivains. Ici, c’est la version bretonne que nous vous proposions. Les paroles sont de l’ abbé Pierre Le Goff (1860-1941) d’après le psaume 129. L’air est de Dom Louis Hervé, moine de l’abbaye sainte Anne de Kergonan au début du XXe siècle.
Le De Profundis est une prière pour les morts. Ce cantique est donc à placer donc pour les services funèbres, comme psaume, portant bien plus que certains chants parfois choisis.
Il est disponible sur le site KAN ILIZ, interprété par les Gedourion ar Mintin en 2009 lors d’un concert en l’église de Kerentrec’h (Lorient – 2009), et dont les paroles, partitions et traduction se trouvent sur le site Kan Iliz. Vous pouvez découvrir sur ce site plusieurs de nos magnifiques cantiques bretons pour la fête des morts ou les funérailles, que vous pourriez reprendre dans les paroisses.
Cette année, nous vous invitons à (re)découvrir Gwerz ar Purgator. Il suffit de l’écouter, brillamment interprété ici, faisant jaillir le cri des âmes envoyées au purgatoire, ce lieu que l’on a évacué de notre théologie moderne et qui pourtant est bien réel. Fermez les yeux et sans connaître la langue bretonne, ressentez déjà au fond de votre coeur cette poignante supplique que nous font les défunts, demandant à ce que l’on prie pour eux. L’espoir est là mais les larmes coulent : les âmes ne veulent pas qu’on les oublie et n’attendent qu’une pensée, qu’une prière. Ne les oublions pas car un jour sera notre tour, comme il était marqué sur certaines sépultures ou à l’entrée de nos cimetières :
« Hodie mihi, cras tibi » (moi aujourd’hui, toi demain).
1. Allaz ! Ne oufe dén kompren
Pegen estlamm eo on añken!
Or pinijenn a zo kaled :
En an’ Doue or zikouret !
D: Breudeur, kerent ha mignoned,
En an’ Doue, or zelaouet,
En an’ Doue, or zikouret!
«Breudeur, kerent ha mignoned, En an’Doue, hor selaouet, En an’Doue, hor sikouret» (Frères, parents et amis, au nom de Dieu, écoutez moi, au nom de Dieu secourez-moi !)
Traduction, partition et paroles sont disponibles sur Kan Iliz via le lien suivant.
Comment prier pour les âmes du purgatoire ?
Un exemple :
(Demandez humblement pardon de vos péchés. Formez un désir sincère de vous unir à Jésus-Christ, afin de participer à ses mérites et d’en offrir le fruit pour les âmes du purgatoire).
=> Je vous offre, Seigneur, pour toutes les âmes du Purgatoire, et pour N*** en particulier, les prières et les bonnes oeuvres que je pourrai faire aujourd’hui.
Donnez-leur part au mérite de toutes les bonnes oeuvres que je ferai pendant toute ma vie ou que d’autres feront pour moi, autant que vous le voulez et que cela contribue à votre plus grande gloire. Ainsi soit-il.