A mon sens, c’est un des meilleurs groupes bretons des années 80 : à cette époque, le groupe Ar Re Yaouank (les jeunes en breton) avait rafraîchi avec l’énergie du rock le répertoire traditionnel breton. Un fest-noz avec les ARY, c’était la transe assurée, l’envolée dans les ronds de Saint-Vincent, la gavotte survoltée. On ne dansait plus… on ne faisait corps qu’avec la danse, les autres danseurs (ses) et la terre foulée de nos pieds rarement fatigués. Puis un jour, ces musiciens exceptionnels ont mis fin à la belle aventure et se sont séparés. Je me souviens d’un de leurs derniers festoù-noz, sous les halles du Faouët. Dans la musique sous le monument du XVème siècle, un voyage rythmé à travers l’Argoat, une échappée virevoletante au Pays du Roi Morvan, dont je me rappellerai toute ma vie. Séparés depuis 1998, les frères Guichen (Jean-Charles à la guitare, Fred à l’accordéon diatonique), David Pasquet (bombarde), Gaël Nicol (biniou) et Stéphane de Vito (basse électrique) étaient remontés ensemble sur une scène, il y a deux ans, aux Vieilles Charrues. Bonne nouvelle : le groupe se reformera à nouveau le 23 novembre prochain, à l’occasion du fest-noz géant du festival Yaouank au MusikHall, au parc-expo de Rennes-aéroport.
EC
Et pour le plaisir :
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