À Nantes, la chapelle du Martray doit être transformée et rénovée en un tout autre lieu…
« La Ville de Nantes vous propose d’écrire ensemble le futur de 15 lieux appartenant au patrimoine nantais ». Voilà comment la municipalité a invité les nantais à partager idées et inspirations, de novembre 2017 à fin janvier 2018. Chacun pouvait déposer un projet.
Après vérification du respect des cahiers des charges, les projets seront soumis au vote des Nantaises et des Nantais en mai 2018. Pour chaque projet retenu, les « clefs » du site seront remises avec un bail temporaire. Les responsables du projet le développeront avec leur budget. Pour en savoir plus, cliquez ici.
La chapelle du Martray
Située entre l’Allée Maud Mannoni et la rue du Trépied, la chapelle du Martray aurait appartenu à l’Institution des Soeurs de la Sagesse. Elle était alors une composante d’un ensemble de parcelles, implanté au XIXème siècle. Ces parcelles sont aujourd’hui occupées par des logements, un multi-accueil et un centre de loisirs. La chapelle aurait été construite entre 1869 et 1888. Elle est en effet invisible au plan Pinson de 1869 et apparaît au plan du Port de Nantes de 1888.
L’édifice d’origine est constitué de trois travées en pierre de taille et moellons en extérieur. Des enduits ont été apposés en intérieur. Une nef simple avec tribune en bois est accompagnée d’un escalier sur son pignon Est. Le couvrement est en voûte d’ogives à quatre quartiers.
Les projets
7 propositions ont été faites : d’un laboratoire permanent pour les arts du cirque à un lieu d’activité pour les scolaires (chorale), en passant par un lieu dédié à l’inspiration spirituelle et aux arts, ou encore un lieu de résidence musicale, voire un lieu pour les plus démunis, les propositions était imaginatives, mais c’était sans compter l’association UNIT4RIDE qui, en partenariat avec AZIMUT, a déposé un dossier qui laisse pantois, « réalisable techniquement et financièrement » : ils proposent de faire de ce lieu abandonné un skatepark, projet qui coûterait entre 10 000 et 15 000 euros. Le site www.beachbrother.com savoure l’idée : « quelques églises à travers le monde ont déjà eu une seconde vie en tant que skatepark. Certes c’est une activité beaucoup moins calme, mais les fidèles sont également très dévoués… Jetez un coup d’oeil à cette église au Nord de l’Espagne, qui en plus d’avoir des rampes géniales, a été repeinte par un des plus grands artistes de Street Art d’aujourd’hui : Okuda ».
On peut se révolter de voir notre patrimoine religieux peu à peu se métamorphoser. Mais si vous souhaitez vraiment que vos églises et chapelles de Bretagne soient restaurées et gardent leur destinatation initiale, le mieux est de soutenir l’Oeuvre de Saint Joseph. Pour plus d’informations sur l’un des projets, cliquez ici.
De même, certaines chapelles, telle qu’à Fontevrault, accueillent même des spectacles équestres!!! Où est le respect de ces lieux? Voit-on des animaux, des skate, des discothèques…..dans d’anciennes mosquées ou synagogues? Non!!!! Et pour cause! La Foi de ces deux religions est aujourd’hui plus forte que la Foi Chrétienne et qui plus est, ils ne permettraient pas que leurs lieux de culte soient profanés…..et ils ont raison!!!!
C’est surtout que ces cultes n’ouvrent de nouveaux lieux que lorsque les lieux existant pour leurs prières sont trop exigus. Avec le reflux incommensurable de la foi chrétienne, il y a bien trop peu de croyants pour alimenter les myriades de chapelles. Plutôt que la reconversion, ça devrait être la destruction qui devrait être promue. Ces lieux n’ont pas été créé pour illustrer un patrimoine mais dans un souci utilitariste d’accueil des croyants.
Les anciens lieux de culte musulmans en Andalousie ont été détruit ou recyclé, de même que les anciens lieux de culte juifs antiques de Palestine à la faveur de la christianisation puis de l’islamisation.
S’il n’y a pas assez de croyants, il est normal que les églises ou les chapelles qui les accueillaient autrefois disparaissent car le spirituel soutient le matériel, et non le contraire. Si l’esprit meurt, la chair, la matière suit invariablement.