Le Carême débute ce jour, et il est bon de rappeler cette année encore les normes liturgiques prévues par l’Eglise catholique pour ce chemin vers Pâques. Ainsi, durant le Carême, il est bon que les célébrations aient une certaine austérité, mais cela ne signifie pas qu’elles doivent être lugubres.
Voici donc quelques points de rappel :
– La Présentation Générale du Missel Romain précise que « pendant le Carême, l’orgue et les autres instruments ne sont autorisés que pour soutenir le chant, à l’exception du quatrième dimanche (Laetare), des solennités et des fêtes. » Conclusion : l’orgue n’est utilisé que pour accompagner les chants ; il ne joue donc pas en soliste, ni avant, ni pendant, ni après la Messe.
– On ne chante pas l’Alleluia, remplacé par un verset avant l’Evangile, qui se trouve dans le lectionnaire. On peut encore chanter un autre psaume ou « trait », tel qu’on le trouve dans le Graduale.
– On ne fleurit pas les autels du mercredi des Cendres jusqu’au « Gloria in excelsis Deo » de la Veillée pascale. Sont exceptés le dimanche de Laetare (IVe de Carême), les solennités et les fêtes. (Cf. Nouveau Cérémonial des Evêques.) De même, il est aussi mentionné dans la PGMR (présentation générale du Missel Romain) : « pendant le Carême, les fleurs à l’autel sont interdites, à l’exception du quatrième dimanche (Laetare), des solennités et des fêtes. »
– La couleur liturgique est le violet. On peut, là où c’est l’usage, utiliser le rose le dimanche de Laetare.
– C’est le prêtre qui impose les cendres sur le front des fidèles (cf. Missel romain). Il n’est donc pas licite de mettre les cendres sur les mains des fidèles ou d’autoriser les fidèles à se donner les cendres les uns aux autres. Pour cette année 2021, le Pape par une note de la Congrégation pour le Culte Divin a cependant demandé les aménagements suivants :
Grit m’hor bezo hor gwalc’h gant kement ger
— a ya eus ho kenou.
Gratait dimp bezañ karantezus n’eo ket hepken en traoù bras,
— met ivez kendec’hel e degouezhioù boas ar vuhez.
Debarzhit dimp an emzioueriñ diouzh an traoù dreistezhomm,
— ma vezimp e stad da zougen skoazell d’ar vreudeur en dienez.
Roit dimp gwiskañ en-dro d’hor c’horfoù emziouerezh ho Mab, — Eñ hag en deus roet dimp ar vuhez en e gorf.
Pedenn
Gratait dimp, Aotrou Doue, boulc’hañ ar brezel a zle ober armead ar gristenion dre yunioù santel o lak prest da stourm a-enep da ardoù ar gwallsperedoù, evit ma vezimp kreñvaet gant sikourioù an emzioueriñ. Dre hon Aotrou …