Le Pardon de Saint Jean, au Faouët (Diocèse de Vannes), a lieu chaque année le premier dimanche de juillet dans le quartier de Saint-Jean.
Cet édifice du XVIème siècle a remplacé un ancien sanctuaire ayant appartenu aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, comme l’atteste une charte datant de 1160, et accueille chaque année ce pardon qui débute la veille avec un feu de la Saint-Jean et continue le lendemain par une messe durant laquelle est chanté le traditionnel cantique à Saint Jean et de nombreuses pièces en polyphonie, chantées par la chorale paroissiale.
Après la messe qui cette année a attiré environ 150 personnes, a eu lieu un verre de l’amitié offert par le comité de chapelle, suivi d’un repas qui a attiré au bas mot environ 300 personnes, dont beaucoup jeunes.
Traditionnellement, de nombreux tracteurs anciens et plus récents viennent en cortège après la messe, à partir du bourg du Faouët, faisant le tour des halles et rappelant ainsi qu’aujourd’hui a lieu le pardon de Saint-Jean. Un petit passage à Sainte-Barbe puis tous se garent autour de la chapelle, avant le moment convivial, permettant aux pardonneurs de faire les curieux.
Il serait intéressant de voir comment lier ce côté profane avec la messe, permettant à la fois de renouveler ce pardon mais surtout de toucher spirituellement jeunes et moins jeunes qui arrivent après la fumée des cierges : pourquoi ne pas organiser une procession tracteurs et bannières ou encore mettre en place une bénédiction des tracteurs (et donc des agriculteurs qui les conduisent) ?
POINTS FORTS :
- une messe avec cantiques bretons (celui à Saint Jean, Anjelus Amzer ordinal), latin (Credo III, Incarnatus est de Josquin des Prés, etc..) et autres…
- la présence de la chorale interparoissiale qui rehausse la cérémonie par ses polyphonies.
- un repas sous chapiteau permettant d’accueillir de nombreuses personnes
- le verre de l’amitié proposé par le comité de chapelle et permettant à chacun d’échanger après la messe.
- la présence aussi bien d’anciens que de jeunes, avec un lien intergénérationnel fort.
- la présence de ces tracteurs dont certains sont des pièces de collections, véritable ancrage dans la terre faouétaise.
POINTS A AMELIORER :
- lien entre la fête religieuse et la fête profane. La piste d’une bénédiction des tracteurs n’est sans doute pas à négliger.
- installer un bar permettant de prolonger le verre de l’amitié d’après la messe serait intéressant, permettant à la fois de garder certaines personnes sur site, mais aussi de faire patienter les personnes souhaitant manger mais qui sont dans une file d’attente assez importante.