En 1696, l’abbé Claude Marquet alors recteur de la paroisse de Pontivy, fit un voeu à la Vierge Marie, stoppant une épidémie qui décimait la population depuis 1690.
Après que la population se soit sans succès adressé à Saint Ivy, le recteur se tourna vers Notre-Dame de Joie dont la statue se trouvait à la chapelle du Gohazé, en Saint-Thuriau. Pontivy était – selon Ogée – encore une trève de Cohazé. Elle passa sous le Concordat dans la paroisse de Saint-Thuriau.
Le recteur organisa une procession solennelle en son honneur et promit, si son voeu était exaucé, de renouveler la procession tous les ans et de consacrer à Notre-Dame de Joie une lampe d’argent, qui resterait perpétuellement allumée. Et l’épidémie cessa. Le Bulletin de la Société Polymatique de 1860 et 1886, rapporte Jean-Yves Cordier sur son blog, écrit ainsi qu’à l’arrêt brutal de ces épidémies de Pontivy après un vœu prononcé le 11 septembre 1696, on offrit une lampe d’argent à Notre-Dame de Joie à l’église de Pontivy et on organisa des processions dans toute la ville, et même à la chapelle de Cohazé, « dont les malheurs de la cité rappelèrent le souvenir. » « Ces processions, approuvées par un mandement de l’évêque de Vannes de 1697, se répétèrent tous les ans à pareille époque. »
Depuis, le pardon a lieu chaque année. Le week-end prochain aura lieu la 323ème édition de cet événement. Notons la grande procession samedi soir après la messe de 20h (avec orgue et bombarde) et la messe de dimanche animée par les Kaloneù Derv Bro Pondi (avec là aussi orgue et bombarde).