Le temps de l’Avent se finit, les quatre bougies de l’attente de la lumière dans le monde sont allumées. Dans les crèches le santon de l’enfant emmailloté, couché dans une mangeoire sera délicatement placé dans les crèches. Sachez le regarder… en laissant votre âme :
Voir ce que les yeux ne voient pas, éblouis qu’ils sont par les lumières et paillettes d’illusions de ce monde animé, agité par le prince de lumière, Lucifer.
Entendre ce que les oreilles n’entendent pas, saturées qu’elles sont par les bruits et les sons des médias hurleurs radios, télés, vidéos, …, le silence fait peur à Satan ;
Toucher, ressentir, ce qui existe par-delà le temps et l’espace, car dans la crèche nous voyons Celui qui a été tué, qui reviendra et existait pourtant avant que le monde soit créé. Il est bon de tenir dans ses mains Jésus-santon mais comme on le fait d’un pain béni qui nous prépare à souhaiter communier ;
Sentir l’odeur de la résine de l’épicéa ou du sapin qui encombre la pièce embellie de guirlandes et de boules brillantes, cette saveur olfactive rappelle l’encens qu’offrit le mage aux parents pour adorer l’enfant, il est comme la prière qui monte vers le Père.
Goûter, les bons produits, toutes les friandises qu’on offre sans raison presque à profusion. Débauche en gourmandises qui, au temps de Noël, sont signe d’affection, d’amitié, de bénédiction.
Car avant tout Noël, vécu à travers l’âme, permet de dire à tous ceux qui s’y prêtent de laisser transparaitre même en gestes profanes ce qui est en tout homme : l’image de Dieu en lui.