Les paroissiens d’Évriguet, de Guilliers, de Tréhorenteuc et de Néant-sur-Yvel ont rencontré, mardi, leur nouveau recteur : l’abbé Jérôme Lebel.
« Notre évêque a joué le standardiste », plaisante Jérôme Lebel, nouveau recteur en charge des âmes catholiques des quatre paroisses : Tréhorenteuc, Évriguet, Néant-sur-Yvel et Guilliers.
Ainsi, à l’époque des connexions presque miraculeuses, Mgr Centène a fait le lien entre les paroissiens qui cherchaient un curé et un prêtre volontaire, pour une nouvelle mission apostolique. « Un de mes amis a participé à un séminaire à Rome, où il a rencontré l’évêque. À son retour, il m’a conseillé de le rencontrer », se souvient père Jérôme, qui est venu de Lyon à Vannes, à la recherche de son futur « peuple chrétien. Avant de prendre ma décision définitive, je suis allé me ressourcer à d’abbaye de Sainte-Anne de Kergonan, c’était le temps de Carême », confie-t-il.
Après de longues études scientifiques, en chimie, à Paris, à Manchester, à Surrey (sud de Londres), Jérôme Lebel, né à Compiègne, s’est retrouvé sur la route du séminaire international Saint-Pierre de Wigratzbad, situé en Bavière, près des frontières autrichienne et suisse.
Cette « grande école » forme, pendant sept ans, les prêtres catholiques attachés à la liturgie traditionnelle du rite romain. Le séminaire a été fondé par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, une communauté créée en 1988, à l’Abbaye d’Hauterive (Suisse), par une douzaine de prêtres et quelques séminaristes qui refusaient alors de suivre Mgr Lefebvre.
« L’appel lors de la première communion »
La foi, l’éducation, l’attachement sans faille au Vatican sont les piliers des prêtres formés dans ce séminaire. « J’ai pris la décision de rentrer au séminaire à 27 ans. C’était après mes études à Surrey, où j’ai retrouvé un ami, Mickaël Bouix, originaire de Pontivy. Nous nous sommes mutuellement encouragés dans notre foi chrétienne », témoigne père Jérôme, 46 ans.
Mais avant, bien avant, « l’eucharistie lors de la première communion » a été le moment « d’appel ». Ses origines polonaises « du côté de ma mère » ont aussi, inévitablement, posé les jalons de sacerdoce.
degemer mat, aotrou Person, ha trugarez braz
a galon
bienvenu au pays breton! Venez donc marcher avec nous cet été, de Tréguier vers Saint-Brieuc! Rien de tel pour « respirer l’odeur des brebis »!!!
Degemer mat ! 🙂
Peut être de nouvelles messes dans la forme extraordinaire ? 😉