La chapelle St Joseph située à Saint Pol-de-Léon, à 200 mètres de la cathédrale, accueille tous les dimanches à 18h une messe selon la forme extraordinaire du rit romain, célébrée par un prêtre de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre par autorisation de Mgr Dognin, évêque de Quimper et Léon.
Cet édifice était la chapelle de la Maison de Retraite des prêtres du diocèse. Le clocher date de 1716. Il provient de l’ancienne chapelle des Ursulines, située à quelques dizaines de mètres. Haut de 33 mètres, il a été déplacé en 1846. La chapelle, qui était dans un triste état, a été rénovée par l’Oeuvre St Joseph et elle revit aujourd’hui grâce aux bénévoles.
Un abri du pèlerin a été installé sous la chapelle de manière à accueillir des personnes sur le parcours du Tro Breiz.
Une chorale a été récemment mise en place. Nous invitons les bretonnants attachés à la forme extraordinaire à s’impliquer dans la vie de cette chapelle et/ou dans la chorale, de manière à ce que certains cantiques bretons soient appris et chantés dans la liturgie, sachant que les responsables sont bienveillants sur ce sujet.
Bonjour
La Messe sera t elle célébrée aussi durant les vacances d’été ?
Triple bonne nouvelle :
– Une chapelle de plus a été restaurée et rendue au
culte catholique.
– La forme extraordinaire du rite romain, si méprisée voire combattue par une partie du clergé de nos diocèses gagne en visibilité et peut prodiguer ses grâces et ses bienfaits aux fidèles afin que » les deux formes du rite romain s’enrichissent mutuellement » ( C.F Benoît XVI, motu proprio summorum pontificum)
L’épiscopat et le clergé pour des raisons idéologiques ou de frilosité sont encore trop timides pour accorder avec générosité l’application du motu proprio et privent ainsi les fidèles de tous ses bienfaits spirituels. Le rite extraordinaire du rite romain reste encore l’apanage de quelques « réserves d’indiens » alors qu’il devrait être accessible à tous sans devoir faire 50 bornes ou plus pour se rendre à la messe.
Certaines grandes agglomérations en restent privées
(je pense en particulier au pays de Lorient)
sans même parler de quelques diocèses de France ou le vetus ordo missae est encore absent malgré les demandes pressantes des fidèles et les nécessités de l’évangélisation. Sans compter que la forme extraordinaire du rite romain est un lieu privilégié et naturel pour insérer des cantiques en breton. ( Après tout ils ont été composés à l’origine pour cette liturgie)
– L’ouverture d’un abri du pélerin à saint Pol de léon me remplit aussi particulièrement de joie. En effet, je me souviens encore de l’accueil glacial que j’ai reçu de la part du clergé du diocèse de Quimper et léon en 2004 lorsque nous faisions à trois notre Tro Breiz privé. (Hors parcours association saut pour la dernière étape Tréguier-saint Brieuc) Dans les diocèses de Tréguier et Saint Brieuc, Rennes, Dol Saint Malo et dans celui de Vannes, nous avions toujours reçu un excellent accueil de la part des recteurs qui nous laissaient toujours un coin de salle paroissiale où dormir au sec. Parfois même, ils nous offraient le petit déjeuner ! Les prêtres de la fraternité sacerdotale saint Pie X du prieuré de Lanvallay n’ont pas fait exception à la vieille tradition d’hospitalité sacrée envers le pèlerin et nous avons même eu le droit à des lits. Malheureusement, dans le diocèse de Quimper, nous avons appris que : « le Tro Breiz ne passait pas par là cette année » (sic) et nous nous sommes faits jeter de tous les presbytères. A saint Pol de Léon, en désespoir de cause, nous avons squatté les vestiaires du stade de foot qui étaient demeurés ouverts.
Enfin, le diocèse commence à rattraper son retard dans le domaine de l’accueil des pèlerins et c’est heureux !
Trugéré d’an aotrou eskob Dognin ha trugéré d’ar gevredigezh ag an Dro Breiz.
Merci à Mgr Dognin et merci à l’association des chemins du Tro Breiz qui explique patiemment que le Tro Breiz ne se limite pas à une semaine et une étape par an, on peut le faire quand on veut !
J’oubliais bien entendu de dire que partout, lors de notre Tro Breiz,tous diocèses confondus, nous avons reçu un accueil extrêmement chaleureux et bienveillant de la population locale qui nous invitait régulièrement à dîner, ou à prendre le petit déjeuner, nous offraient souvent un coin d’étable pour la nuit et nous confiaient leurs prières. Le maout (premier prix) revient sans conteste au comité de chapelle de saint Maurice en la paroisse de Kernével (Cornouaille.) Nous sommes tombés par hasard sur le repas des bénévoles du pardon , nous avons été fêtés, et avons du faire triomphalement le tour de la chapelle avec notre Kroez Du avant de converser en breton d’être abreuvés et nourris avant de finir cette belle soirée en chantant le Bro gozh, avant d’aller nous coucher dans un hangar de paille.
Le Tro Breiz fait non seulement des miracles dans les coeurs et les âmes, mais créé aussi du lien d’amitié entre les Bretons (et les autres aussi)
Lorsqu’une nouvelle chorale grégorienne se met en place, c’est la vocation de l’association Una Voce de prendre contact afin d’aider les responsables s’ils le souhaitent.
La vocation d’Una Voce est de mettre le savoir-faire de ses membres à la disposition de tous ceux qui ont le désir de retrouver, dans la liturgie paroissiale, la qualité procurée par le chant grégorien et la polyphonie sacrée.
Dans ce but, Una Voce propose qu’une personne de ce lieu de culte devienne « correspondant Una Voce ».
Contact chez Una Voce: Philippe Fabre, philippefabre45[at]gmail.com 0623002156