Les cantiques bretons n’ont pas vocation à être enfermés dans des dossiers après collectage. Certes, le collectage est essentiel mais on ne peut s’y tenir simplement.
Ces cantiques si l’on veut qu’ils soient repris en paroisses ou dans nos pardons, doivent être appris et réappris, tout au long de l’année. On ne peut à la fois demander à ce que tel cantique soit chanté et ne pas participer à sa promotion le reste du temps. Ainsi, un jeune me racontais que dans sa paroisse, un cantique était désormais oublié, avec une partition introuvable, car il n’est plus chanté depuis longtemps.
N’attendons donc pas que cela arrive ! N’attendons pas le pardon annuel du quartier pour chanter Dieu en breton ! Proposons ces cantiques bretons en fonction du temps liturgique ! Et, équipes d’animation paroissiale et prêtres locaux, acceptons aussi que des cantiques bretons puissent être proposés à la messe dominicale. Une certaine cohérence voudrait que l’on ne peut à la fois se dire ouvert sur le monde et refuser que la culture bretonne habite les églises bretonnes.
Quelques structures existent pour accueillir ceux qui souhaitent participer à la diffusion de ces cantiques dans l’Eglise. Il y a le Minihy-Levenez (Diocèse de Quimper & Léon), Santez Anna Gwened (Diocèse de Vannes). Un nouveau groupe a récemment vu le jour sur Hennebont / Languidic (Diocèse de Vannes), se réunissant régulièrement pour apprendre des cantiques bretons. Un autre « Kanerion Naoned », s’est monté à Nantes. Et enfin, les Gedourion ar Mintin qui depuis quinze ans travaillent aussi à cela. Mais toutes ces structures ne peuvent continuer que si les Bretons participent à ces oeuvres.
Si donc vous aimez les cantiques bretons, que vous souhaitez participer activement à leur sauvegarde mais plus encore à leur diffusion pour l’avenir spirituel et culturel de la Bretagne, rejoignez ces groupes ou créez-en sur votre secteur. Si vous en avez besoin, Ar Gedour est prêt à vous aider ou à vous aiguiller vers le groupe le plus proche.
EC