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Cérémonies, messes : un emploi occasionnel de la langue bretonne

Amzer-lenn / Temps de lecture : 2 min

La langue bretonne n’est plus utilisée communément pour célébrer les offices religieux. Comme dans les autres domaines de la vie publique elle a été délaissée dans l’Église peu à peu, au profit du français.

Occasionnellement des messes en langue bretonne sont proposées dans certaines paroisses, mais strictement et exclusivement dans les limites de la Bretagne occidentale -ou Basse-Bretagne-, et elles touchent surtout la population brittophone âgée. Au-delà de ces limites du territoire brittophone « traditionnel », elles sont pour ainsi dire inexistantes.

Elles ont lieu généralement dans les campagnes, dans les petites communes plutôt que dans les villes, c’est-à-dire là où sont localisés -comme on l’a vu précédemment- la plupart des locuteurs traditionnels.

Même dans cette zone de Bretagne, les messes dites en langue bretonne sont rares ; elles sont proposées surtout pour des occasions particulières, fêtes religieuses ou même profanes.

Pendant longtemps, la seule messe de Minuit proposée en langue bretonne était célébrée en l’église paroissiale de Tréflévénez, près de Landerneau, où se pressait une foule de gens venus des quatre coins de la Bretagne. Depuis quelques années, un petit nombre de paroisses proposent également une messe en breton à cette occasion. Pour pallier ce manque et permettre aux nombreuses personnes n’y ayant pas accès d’en profiter, quelques radios ont pris l’initiative d’enregistrer et de diffuser ces célébrations sur leurs ondes. 

Ainsi France Bleu Breiz Izel retransmet en direct à Noël une messe en langue bretonne célébrée dans une commune de Bretagne occidentale…133 En 1999, Radio Clarté diffusait également sur la zone de Saint-Brieuc, Guingamp et Lannion, à l’occasion de Noël, une messe en langue bretonne enregistrée quelques jours plus tôt en l’église de Kerfot (Côtes-d’Armor).

On remarque que la zone de diffusion de ces messes cependant ne prend en compte « que » la Bretagne occidentale. 

 

Source : Ofis ar brezhoneg

À propos du rédacteur Eflamm Caouissin

Marié et père de 5 enfants, Eflamm Caouissin est impliqué dans la vie du diocèse de Vannes au niveau de la Pastorale du breton. Tout en approfondissant son bagage théologique par plusieurs années d’études, il s’est mis au service de l’Eglise en devenant aumônier. Il est le fondateur du site et de l'association Ar Gedour et assure la fonction bénévole de directeur de publication. Il anime aussi le site Kan Iliz (promotion du cantique breton). Après avoir co-écrit dans le roman Havana Café, il a publié en 2022 son premier roman "CANNTAIREACHD".

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