Cette Semaine Sainte nous rappelle chaque année la mort et la résurrection du Christ, événement aux fondements même de notre foi, proclamant au monde que Jésus, le Christ est vraiment le messie, le Fils de Dieu, qu’il est ressuscité et que nous en rendons témoignage personnellement. Cela impliquant donc de prendre conscience que nous devons tous être missionnaires… après s’être converti soi-même. Peut-être croit-on être déjà converti ? (« ben oui, j’suis chrétien, j’vais à la messe tous les dimanches… ou presque ! « ) Oui, mais…
Oui mais ? … Là où c’est plus chaud (si je puis me permettre cette expression), c’est quand devant le Saint Sacrement on se sent si petit face à l’Amour incommensurable de quelqu’un qui a donné sa vie pour nous jusqu’à la mort, et la mort de la Croix. Quelqu’un qui, librement, a accepté de prendre en charge toute la misère humaine pour nous faire renaître à la Vie…
Là où c’est plus chaud, c’est qu’en regardant la Croix et en relisant les paroles du Crux fidelis et en vivant un chemin de Croix, on y voit bien plus qu’une décoration murale qu’on finit par avoir l’habitude de voir… « Croix fidèle parmi tous, seul arbre noble, ni en feuillage, ni en floraison ni en fruits tu n’as ton pareil. Fait de doux bois et de doux fer, tu portes le poids le plus doux… »
« Doux bois, doux fer »… Oui, mais là où c’est plus chaud, c’est quand, en regardant la Passion du Christ selon Mel Gibson (qui prend une autre dimension en le regardant durant la Semaine Sainte), alors que Jésus se fait flageller avec force, on se dit que ça s’est vraiment passé (n’en déplaise aux négationnistes), et que chacun de nos péchés est un accroc à son dos sous l’attaque du flagellum garni de plombs.
Et là… on se dit que pour la conversion, il y a vraiment du boulot…
EC
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Découvrez la conversion de celui qui a interprété Barrabas dans la Passion du Christ, de Mel Gibson.
Photos : Passion du Christ (Mel Gibson)
Dieu est amour infini. Il a donc créé chaque être vivant, même le plus petit, par amour infini. Tout mal intentionnel fait à la plus petite créature lui cause donc une douleur infinie. Mais tout bien fait à la plus petite de ses créatures est pour Lui un bonheur infini.