Saints bretons à découvrir

Décidément, l’équipe du « Jour du Seigneur » prend goût à la Bretagne

Amzer-lenn / Temps de lecture : 7 min

L’émission de France 2 « le jour du Seigneur » à l’église paroissiale Notre Dame de l’Assomption du Faouët (Morbihan), le dimanche 12 août 2018

Décidément, l’équipe du « Jour du Seigneur » prend goût à la Bretagne, particulièrement au Morbihan : après la chapelle du Guelhouit en Melrand le 1° juillet, c’est au Faouët qu’elle a, ce dimanche 12 août, jeté son dévolu

Il faut dire que l’église paroissiale est dédiée à Notre Dame de l’Assomption dont la fête est célébrée dans quelques jours, le 15 août.

C’est sur l’initiative d’un paroissien, relayée par le recteur, le Père Jean-Baptiste de Barmon que la candidature a été posée auprès de la société de production qui l’a retenue pour le plus grand bien de la paroisse ainsi justement mise en valeur, de la commune du Faouët, si besoin était, du département du Morbihan tout entier et de la Bretagne réunie…

Pensez donc : un office dominical suivi, non seulement par les quelques trois cents fidèles présents lors de la prise de vue en direct, mais aussi par les centaines de milliers de téléspectateurs branchés devant leur écran.

Avant le commencement de la cérémonie, Catherine Pic, la conseillère liturgique, parmi ses nombreuses recommandations d’ordre technique, nous a invités à donner à nos visages naturellement emprunts de sérieux, le signe de la joie qui habite nos cœurs de chrétiens. Les sourires éclairant nos visages comme les spots de la société Lumex le granit de la nef répondent ainsi à l’invitation du chant d’entrée bientôt entonné par la chorale : « Jubilez, criez de joie ! », chant d’acclamation dû aux talents conjugués d’André Guillevic et de Christophe Le Marec, membres éminents de l’Académie de Musique et d’Arts Sacrés de Sainte Anne d’Auray.

L’outil principal du chef de plateau étant le chronomètre, il faut une variable d’ajustement, ce sera le temps de la communion dont la durée n’est pas maîtrisable : elle risque  d’être interrompue sans préavis, nous voilà prévenus !

A la fin de sa monition, Catherine Pic nous a fait prier Notre-Dame de l’Assomption que l’on voit, enlevée au ciel par les anges, corps et âme, sur la peinture qui orne le panneau central au-dessus du maître autel qui nous fait face.

Cette prière pour nous rappeler que la technique télévisuelle nous met en relation avec des fidèles qui nous sont éloignés physiquement, mais tout proches par la prière et la communion des fidèles, aux pied de la croix de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, dont le mystère va se célébrer devant nous.

Malades et vieillards, immobilisés par leur handicap, détenus en prison, privés de leur liberté d’aller et venir, fidèles momentanément empêchés d’assister à l’office dominical de leur paroisse, voire même, simples curieux que les hasards du zapping ont mis en présence de l’émission, tous, peu ou prou, chercheurs de Dieu, voilà le public présent aujourd’hui, avec nous, à l’église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption du Faouët ce dimanche 12 août 2018, enfin pluvieux d’une petite bruine bien locale qui permet aux anches des biniou et bombardes de sonner clair et fort.

C’est ainsi que nous sommes officiellement invités, nous qui participons « in corpore » à l’émission de télévision dont nous devenons acteurs, à la prière de suppléance dont nous parle le Père Jérôme dans son livre « Tisons », par notre présence active et priante à l’office divin qui se déroule devant nous, accomplissant ainsi, pour le compte de celui qui n’est pas en mesure d’y satisfaire en personne, l’obligation religieuse qu’est la messe dominicale. (Catéchisme de l’Eglise Catholique N° 2180, Code de Droit Canon, canon 1247)

jour du seigneur France 2Plus d’une trentaine de techniciens s’affairent depuis plusieurs jours : pose de spots, occulter par des « borniols », du nom de l’entreprise parisienne de pompes funèbres qui les utilisent traditionnellement, par de grandes tentures de velours noirs, aujourd’hui en plastique, les ouvertures donnant la lumière naturelle. Plans de coupe enregistrés d’avance, à la disposition de la directrice de production, etc … 4 gros semi-remorques de matériels sont garés derrière l’église.

Alors, pour nous, fidèles présents, notre job consiste simplement en une présence souriante et une prière de suppléance. Nous nous y disposons.

Et puis il y avait mon ami Eflamm, en aube blanche immaculée, dans ses fonctions de cérémoniaire, il a autorité sur les enfants de chœur dont la majeure partie forme, dans le civil, la cohorte de ses fils ; ils lui obéissent au doigt et à l’œil.

Les lectures y invitaient tout particulièrement : la galette et la cruche d’eau apportées par l’ange à Elie sur le chemin de l’Horeb (1 rois, 19, 1 à 8), le refrain du psaume 34 (33) « goutez et voyez comme est bon le Seigneur » (verset 9a) et l’Evangile de Saint Jean sur le pain de vie (6, 41-51), l’homélie du Père Croonenberghs a donc porté, en préliminaire, sur « l’orthorexie », le bon appétit, observant qu’un apéritif trop fourni risque de nuire au repas qu’il doit seulement annoncer et ouvrir.

« Lève-toi »  sera l’apéritif offert par l’ange à Elie qui n’avait plus faim au point de vouloir mourir (1 R. 19, 4). C’est le mouvement consistant à se mettre debout qui va engendrer la faim. Il faut creuser la faim, comme la curiosité suscite la recherche. « Mais de quoi ai-je réellement faim ? »

On a faim de ce qui rassasie, pas seulement de ce qui flatte les sens : le gras sucré qui conduit au diabète handicapant sinon mortel.

L’orthorexie pour les nourritures terrestres ne vaut-elle pas également pour les nourritures spirituelles ?  Le Père Croonenberghs, du couvent dominicain de Liège, en Belgique, s’exprime en connaisseur averti comme l’y autorise sa qualité de brasseur de la « Sanctus Dominicus » à Hombourg, la brune « Magister » qui titre quand même 8,5° et la blonde « Prior ».

C’est la lecture du jour de la lettre de Saint Paul aux Ephésiens (4, 30 et 5, 2) qui va lui donner les ingrédients qu’il nous soufflera : un cocktail de tendresse et de générosité.

La tendresse qui est ouverture, accueil, bienveillance et se nourrit de l’autre sans le dévorer ; la générosité qui assure la permanence dans le temps, donne la patience et, avec un but à atteindre, le goût de l’espérance.

 Tout le monde a pu communier et la cérémonie s’est terminée comme elle avait commencée dans la joie de la résurrection, l’éclat de l’orgue et la douceur des chants bretons, latin, gallo et français, tandis qu’à l’extérieur, sous la petite pluie fine qui ne méritait pas même l’ouverture du parapluie, le bagad Marionig Bro ar Faoued faisait sonner binious et bombardes au rythme des caisses claires et de la grosse, maniées de mains de maîtres, du moins pour ce qui est des baguettes et des battes.

Et pendant que nous prenions le verre de l’amitié, les techniciens étaient déjà en train de plier bagages et de remplir les camions de matériels : ce soir pour les vêpres, il n’y aura plus aucune trace du plateau installé depuis vendredi.

Il y aura le souvenir d’une belle messe dite pour ceux, nombreux, qui ne pouvaient y être présents et pour tout le monde, grâce à Ar Gedour, la possibilité de revoir en « replay » ou en « streaming » l’émission d’Antenne 2 « le jour du Seigneur » du 12 août 2018.

A quand la prochaine émission en Bretagne ?

Cliquez ici pour revoir l’émission

À propos du rédacteur Yves Daniel

Avocat honoraire, il propose des billets allant du culturel au théologique. Le style envolé et sincère d'Yves Daniel donne une dynamique à ses écrits, de Saint Yves au Tro Breiz, en passant par des chroniques ponctuelles.

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8 Commentaires

  1. Louis-Marie SALAÜN

    Je me permets de corriger une erreur de terme pour lrs non initiés : par deux fois le mot biniou est employé.

    Or les cornemuses qui jouaient avec les bombardes en sortie de messe n’étaient pas des biniou mais des Scottish bigpipe, plus connues sous le nom de cornemuse écossaise.

    Le terme Biniou bien que signifiant « cornemuse » en breton est exclusivement réservé à l’une des cornemuse bretonne (il existe aussi la veuze). La cornemuse écossaise est utilisée en Bretagne mais comme sin nom l’indique est Écossaise, seul le biniou et la veuze sont des cornemuses bretonnes.

  2. Le terme binioù est un terme générique qui veut dire tout simplement cornemuse en breton et n’est pas attaché au départ à une forme de cet instrument en particulier, quoique de facto, il désigne la cornemuse jouée dans le sud de la Bretagne en couple avec la bombarde, car l’aire de l’instrument colle à peu près avec l’aire linguistique, Par extension, il peut même désigner n’importe quel instrument de musique. Il peut s’appliquer donc à n’importe quelle cornemuse.
    Aujourd’hui mot au pluriel invariable (depuis au moins le début de XVIIIème siècle) il était à l’origine au singulier. Dans le Catholicon (premier dictionnaire français-latin-breton) écrit en 1464, il est noté « benny », traduit en latin par « corne musa »
    Dom Le Pelletier dans son dictionnaire breton-français de 1716 englobe le couple binioù-bombarde sous le seul nom de « binioù » d’où peut-être le passage au pluriel avec l’adjonction du -où
    On distingue les différents types de cornemuses en breton : binioù kozh désigne le petit binioù breton et binioù braz le bagpipe écossais qui fait son apparition en Bretagne dès la fin du XIXème siècle et se répand rapidement après la guerre et entre dans la composition des bagadoù. Il est à ce titre pleinement adopté comme instrument breton. Quant à la veuze de l’est de la Bretagne, c’était à l’origine le même instrument que le binioù. D’ailleurs, dans le pays de Guérande, où le breton était parlé jusqu’au début du XXème siècle, la veuze nantaise était appelée binioù. les deux instruments ne se sont distingués qu’à la fin du XVIIIème siècle quand en Basse-Bretagne, la longueur du chalumeau s’est considérablement réduite, ce qui donne ce son suraigu au binioù et que celui-ci est devenu indissociable de la bombarde, même si des couples binioù-bombarde sont attestés dans l’iconographie depuis le XVème siècle.
    Il est donc tout à fait licite d’employer le mot binioù pour parler du bagpipe à condition de préciser qu’il s’agit de de binioù braz.

    • Louis-Marie SALAÜN

      Oui je sais tout cela, vous ne m’apprenez rien soit dit en passant ! Mais contrairement à ce que vous dites je maintiens que le terme biniou est impropre quand on parle de la cornemuse écossaise. Le biniou-braz quand à lui a rapidement été abandonné par les premiers bagadoù au profit de la véritable cornemuse écossaise. D’ailleurs le biniou-braz de Dorig le Voyer était une imitation de la cornemuse écossaise, dont seul le doigté « bombarde » se différenciait du doigté de la Great Highlands Bigpipe (la cornemuse écossaise).

      On utilise aujourd’hui le mot Biniou-koz pour désigner la cornemuse bretonne jouant en couple avec la bombarde. Donc Biniou= cornemuse bretonne et cornemuse écossaise =cornemuse d’Écosse utilisée dans les bagadoù.

      Le terme Biniou-braz n’est plus employé depuis longtemps ! Dans les bagadoù on parle de bombarde et cornemuse écossaise point. Ce terme Biniou-braz n’a aucun sens et aucune raison d’être aujourd’hui lorsqu’on évoque la cornemuse de bagad. On a simplement voulu bretonniser le nom d’une cornemuse qui n’a rien de bretonne, ni hier, ni aujourd’hui n’en déplaise à certains.

      D’autres part, le fait que la cornemuse écossaise soit utilisée dans la musique bretonne à travers le bagad n’en fait en aucun cas un instrument breton comme vous dites! La cornemuse écossaise reste un instrument écossais et rien d’autre.

      Quand au fait avéré il est vrai que le mot Biniou designe chez certains, dans le language courant n’importe quel instrument de musique, c’est un abus de langage de la part des non initiés et des touristes. Le terme Biniou est malheureusement devenu une sorte de fourre-tout sémantique dans le contexte musical. C’est un tord !!!

      • En fait la polémique est surtout là pour les francophones car les brittophones parlent bien de biniou braz pour la cornemuse écossaise, et de biniou kozh… pour le biniou kozh.

        Et en langage courant, on parle directement de kozh et de braz, le terme binioù étant implicite dans la conversation.

        • Tout à fait, de plus, si on ne parle plus guère de binioù braz dans la pratique collective des bagadoù -on parlera du pupitre des pipes en abréviation de bagpipes- on continue à parler de binioù braz pour une pratique en couple. La Bodadeg ar sonerion parle de concours « Kozh » ou « braz »
          Quant au fait de désigner sous le terme « binioù » n’importe quel instrument, ce n’est pas le fait des « non-initiés ou des touristes » mais est anciennement attesté. J’ai entendu de vieux accordéonistes bretons (dont mon grand-père) qui appelaient leur accordéon leur « binioù » ou binieù en vannetais. Tout comme les accordéonistes du pays de Redon appellent leur accordéon « la bouèze » (nom local de veuze)
          Dans les chansons ou les histoires, quant on parle de « binioù », il s’agit du couple binioù-bombarde (comme dans la définition de Dom Le Pelletier en 1716) ex : én déieù fest get er binieù) quand on parlait de l’instrument en particulier, on disait pochig binieù (vannetasi) ou sac’h binioù (basse Cornouaille)

  3. Louis-Marie SALAÜN

    Plutôt que de se référer à des appellations qui n’ont plus courre que chez certains, mieux vaut pour le commun des mortels qui ne connait pas forcément les bons termes, appeler les choses par leur nom d’aujourd’hui. Aujourd’hui on parle de couple biniou-bombarde ( l’appellation « couple koz » est utilisé par les sonneurs pas par le commun des mortels) et de cornemuse écossaise.

    Peu importe l’appellation d’autrefois qui associait sous un même terme biniou et bombarde. Il faut dissocier la bombarde et le biniou qui sont bien deux instruments différents, même s’ils jouent en couple : l’un est un hautbois, l’autre une cornemuse. Se référer au dictionnaire de 1716 n’a aucun sens, il faut utiliser le langage d’aujourd’hui pour ne pas perturber d’avantage les gens, musiciens ou non qui ont tendance à tout mélanger par manque de connaissances.

    Oui le mot Biniou pour désigner tout instruments a été le fait de musiciens comme aussi de certains touristes ou non-initiés je le maintient parce que j’en ai largement eu des preuves.

    Le fait qu’on parle de « Braz » pour les couples bombarde-cornemuse écossaise ne justifie absolument pas la légitimité de cette appellation pour la cornemuse écossaise, pour deux raisons: d’abord en Breton « cornemuse écossaise » se traduirait litteralement par « Biniou-Bro Skos » si je ne me trompes pas. Et si on veut reprendre le nom entier du bigpipe Écossais il faudrait rajouter Highlands à « Biniou-braz » (Grande cornemuse des Highlands). Ensuite parce que je le répète le « Biniou-braz » est une cornemuse qui n’existe plus. Ce Biniou-braz inventé par Dorig Le Voyer dans les années 40 à la création des bagadoù, ressemblait à la cornemuse écossaise mais n’avait pas le même doigté qu’elle. Le Biniou-braz a donc été abandonné au profit de la véritable cornemuse écossaise que l’on retrouve en bagad et en jeu de couple. De plus, je le répète ce n’est pas en traduisant en breton le nom du Scottish bigpipe que l’on en fera une cornemuse bretonne.

    J’ajoute pour le lecteur que si je me permets d’être aussi pointilleux sur les termes ce n’est pas pour alimenter une querelle de « specialiste » ou de musicien, ni par purisme. Je tiens simplement à appeller les choses par le nom qu’on leur donne AUJOURD’HUI (nous ne sommes plus en 1716 mais en 2018) afin de ne pas alimenter un langage biaisé ou entretenir les noms farfelus et inappropriés des amateurs de biniouserie et de « Folklore ». Tout comme dans un autre domaine musical nous reprenons systématiquement ceux qui parlent du cor de chasse au lieu de la trompe de chasse et les journaleux qui évoquent les « joueurs de cor » au lieu des « sonneurs de trompe ».

    Dans de nombreux domaines on utilise des termes précis pour désigner des choses ou objets précis. La musique bretonne n’échappe pas à cette règle que cela plaise ou non.

    Appelons un chat, un chat et finalement appelons les choses par leur nom. Cela evitera justement les querelles et surtout évitera d’embrouiller l’esprit des gens qui pour se simplifier la vie utilisent le mot Biniou à tout bout de champ, sans savoir réellement de quoi ils parlent.

    • Je vous cite : « je le répète le “Biniou-braz” est une cornemuse qui n’existe plus. Ce Biniou-braz inventé par Dorig Le Voyer dans les années 40 à la création des bagadoù, ressemblait à la cornemuse écossaise mais n’avait pas le même doigté qu’elle. Le Biniou-braz a donc été abandonné au profit de la véritable cornemuse écossaise que l’on retrouve en bagad et en jeu de couple »

      Si on va par là, on peut aussi considérer que le mot « bombarde » ne devrait plus être utilisé actuellement. La bombarde de Le Voyer ou des sonneurs d’antan n’ayant plus grand chose à voir avec les bombardes des bagadoù, excepté le doigté (et encore car vu le nombre de clés de certaines bombardes.

      • Louis-Marie SALAÜN

        Effectivement, les bombardes d’aujourd’hui ont évolués par rapport à celles des anciens : la gamme non tempérée a été remplacée par les gammes tempérées, la clé « papillon » a été remplacée par la clé de type clarinette. Mais malgré ces changements, les bombardes d’aujourd’hui méritent bien le nom de bombarde. Quand aux bombardes possédant de nombreuses clés, là oui on peut se poser la question tant on se rapproche finalement du hautbois d’orchestre.

        Concernant la signification du mot biniou qui signifie bien « cornemuse », il n’empêche que ce terme est depuis pas mal de temps désigné pour nommer la cornemuse bretonne au petit levriad, attachée depuis longtemps à la Bretagne.

        Si nous suivons certains raisonnement on peut donc appeler Biniou la Cabrette, la Bodega, le Pipasso où la cornemuse du Centre France… Vous imaginez la confusion dans l’esprit de certaines personnes qui n’y comprendrons plus rien.

        En France, chaque cornemuse possède un nom qui lui est propre.

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