Comme les Barbares d’ Outre-Rhin faisaient impunément partout des incursions et harcelaient les habitants de la Britannie et quelques-unes des nations de la Gallia, ceux-ci rejetèrent le pouvoir de Rome et vécurent dans l’ indépendance, sans plus obéir aux lois [romaines].
Ceux de Britannie prirent les armes et firent eux-mêmes face au danger et débarrassèrent leurs cités des Barbares qui les menaçaient . A leur exemple l’ Armorique entière et d’ autres provinces de Gallia se libérèrent de la même façon, chassèrent les fonctionnaires romains et constituèrent une administration autonome.
Ainsi écrit le chroniqueur byzantin, évêque en Palestine, Zozime (Historia nova, VI.5).
LA SITUATION MILITAIRE
Cela se passait en 409. Depuis deux ans les Suèves, branche des Alamas, qui étaient à l’ouest du Rhin, avaient été transférés en Ibérie. Les troupes opérationnelles du Tractus Armoricain et du Tractus de Belgique ont fait mouvement vers le sud de la Gallia. Constantin III réside à Arles et le breton Gerontius, Comes du Tractus Armoricanus, joue le rôle de proconsul en Ibérie. Les « Barbares d’Outre-Rhin », les Frisons, et les Francs issus des divers peuples de la Germanie entre Rhin et Elbe, profitent de l’absence des chefs et entreprennent de mettre au pillage les côtes de la Mer du Nord et de la Manche.
L’ASSURANCE DES BRITANNIENS
Dans cette urgence il s’avère que les Britanniens, des deux côtés de la Manche, avaient assez de ressource pour faire front et rétablir la situation. A l’ouest de l’île britannique les cadres protecteurs bretons installés en 400 assuraient la sécurité. Leur exemple fut suivi au sud-est, avec une différence : les cadres militaires furent souvent issus des fédérés germaniques installés en colons depuis au moins deux générations.
En Armorique les troupes sédentaires bretonnes étaient sous le commandement de leurs machtïerns et, le moment des attaques surprises passé, savaient faire face aux dangers dès lors que le commandement était à la hauteur de la nécessité. Ce fut Riwal, le propre fils du Comes du Tractus Armoricain qui assuma cette charge.
PERMANENCE DE L’ADMINISTRATION
Les fonctionnaires romains renvoyés étaient en premier lieu les agents du fisc, dont la charge pesait lourd sur le peuple. Le pays ne restait pourtant pas sans administration. A côté des forces militaires subsistaient les assemblées civiles locales des municipes et des ciuitates et c’est à elles que l’empereur Honorius, en 410 adressa son « rescrit » leur prescrivant de pourvoir par leurs propres forces et moyens à leur sécurité. (Zozime, H.N.VII,10)
LA RATIFICATION IMPERIALE
Honorius avalisait ainsi de son sceau impérial le fait accompli. C’était là un événement inédit et mémorable. Il y avait certes, autour de l’Empire, force royaumes vassaux semi-indépendants. Il y avait des territoires temporairement occupés, puis abandonnés, mais ils étaient des « marches » et leur évacuation n’avait pas de sanction officielle. Ici , par contre, il s’agit de terres d’Empire. Aux autorités britanniennes, l’empereur adresse un blanc-seing d’indépendance. Les Britanniens sont les premiers citoyens de l’Empire à être déclarés autonomes et libres de porter des armes.
L’ETAT BRETON ARMORICAIN
Les Britanniens du continent, les Bretons, qui gèrent en protecteurs le Tractus Armoricain, ont assumé cette autonomie comme les Bretons de la grande île. De l’année 410 date l’existence de l’ Etat Breton, le territoire de cet état est celui du Tractus Armoricain. Il comprend le Cotentin et Noirmoutier.
Erispoe et Salomon n’ont pas conquis de terres étrangères, ils n’ont fait que reconstituer le Tractus Armoricanus.
* Ouvrages d’Alan Joseph Raude (linguiste, historien et hagiographe)
LOUIS MELENNEC, 20 FEVRIER 2018.
COMMENT ON ECRIT L’HISTOIRE » CONVENABLE » AU PAYS DES DROITS DE L’HOMME : EN SACRIFIANT TOUT A LA HIERARCHIE EN PLACE, ET A SA PROPRE CARRIERE.
Par quelle opération maléfique la France a-t-elle pu transformer les atrocités commises en 1789 et durant les années suivantes, en des exploits glorieux, célébrés par des » universitaires » que l’ont croyait honnêtes, mais qui se sont révélés d’authentiques idéologues menteurs, manipulateurs, ou, si l’on veut être plus indulgents à leur égard, manipulés eux-mêmes, en tous cas inintelligents ?
La » mécanique « , pour être agréé comme » historien » patenté par le système en place, qui détient le pouvoir à un moment donné, est admirablement décrite dans un ouvrage bien écrit, par deux historiens qui, précisément, en font partie :
» Pour franchir les degrés de la pyramide, il faut satisfaire à des rites de passage : l’agrégation, la thèse de troisième cycle, le thèse de doctorat, ensuite, publier des travaux » remarqués » (c’est à dire conforme à l’idéologie dominante). L’auteur de ces travaux leur dénie toute valeur en eux-mêmes, et ne leur reconnaît qu’une seule fonction : ils permettent seulement QUE JOUE LA COOPTATION PAR LE HAUT. L’exercice de celle-ci appartient à UN PETIT NOMBRE DE MAÎTRES DE LA CORPORATION ……. De véritables propriétés se définissent en histoire, imposant à chaque chercheur de se » domicilier » dans un secteur précis. Les RAPPORTS DE POUVOIR entre historiens ont ainsi une influence directe sur le configuration du savoir historique …. »
Ce n’est évidemment pas le public ( = les lecteurs des livres d’histoire) qui influe sur la qualité, la valeur, la véracité des travaux de l’historien : ce sont les mandarins qui détiennent le pouvoir dans les milieux fermés de l’ « Histoire »- en premier lieu ceux qui enseignent dans les facultés, ceux qui dirigent et composent les comités de rédactions des revues, ceux qui dirigent les collections chez les éditeurs connus -, qui commandent et imposent le discours qu’il est CONVENABLE de tenir :
» Ce sont les pairs qui apprécient la » conformité » du produit aux » lois du milieu « , avant de lui conférer le label de la corporation, et de permettre à son auteur d’accéder au rang de locuteur habilité « .
(Guy BOURDE et Hervé MARTIN, Les Ecoles historiques, Paris, 1983 et 1997, Editions du Seuil, pages 352 et suivantes).
Je confirme, en ma qualité d’ancien universitaire, que cela est vrai : manier la brosse à reluire avec talent et assiduité, ne pas s’écarter du discours convenu et convenable, sont des conditions indispensables pour accéder à la carrière, et pour gravir les barreaux de l’échelle. La médiocrité intellectuelle, dans cette sorte d’exercice, est un atout souvent considérable, la « hiérarchie » étant par là assurée, en accueillant en son sein préférentiellement cette sorte de personnages, de ne pas introduire dans le » système » des concurrents dangereux. C’est ainsi que la carrière de Reynald SECHER fut massacrée avant que d’être commencée. Il en fut prévenu par son maître le professeur MEYER., avant même de soutenir sa thèse en Sorbonne. Cet homme honnête et droit ne pouvait se plier à ces règles hypocrites. Il en a beaucoup souffert, ayant une réelle vocation d’universitaire, et l’espérance de rendre de grands services à ses futurs élèves. Qu’il se console, s’il le peut : pour les gens intègres, il est UN HISTORIEN MAJUSCULE. Ceux qui se sont opposés à ses travaux, et qui l’ont persécuté, SONT DES NAINS. Il est tout de même effrayant, lecteurs qui n’avez jamais soupçonné cela, que des êtres humains tombent plus bas que la bassesse imaginable : massacrer la carrière d’un historien jeune et brillant PARCE QU’IL A OSE DIRE LA VERITE ! Le jour ou j’aurai le temps – ou le désir -, de raconter ma vie, j’aurai maintes histoires à raconter sur la matière, car, étant de ceux qui ont apporté quelques idées, inventé quelques concepts dans les disciplines que j’ai exercées, on se doute que je connais par coeur ce milieu souvent putride, que j’ai côtoyé un certain nombre d’années, avant de lui tourner définitivement le dos. Parmi les procédés méprisables utilisés par ceux qui détiennent la » bonne parole » : la fermeture à quadruple tour des revues » orthodoxes » pour ceux qui professent des opinions » dissidentes « ; l’interdiction de prendre la parole dans les congrès et colloques; l’exclusion péremptoire des comités de rédaction; l’exclusion des médias » dominants « . En bref : l’impossibilité de s’exprimer NULLE PART, une » neutralisation » stricte, voire la diabolisation. Le plus ridicule et le plus mesquin : ignorer lesdits auteurs » dissidents » dans la bibliographie qui clôt les articles, les livres, les communications de ceux qui tiennent le » système » : on ne cite ni leurs noms ni leurs travaux, on fait comme s’ils n’existaient pas : voila à quoi on s’abaisse, car à dire vrai, lorsqu’on est minable dans sa tête, on n’a aucune peine à utiliser des procédés minables, on est même condamné à le faire. Ceux qui sont payés avec les deniers des contribuables, se comportent ainsi, très souvent, d’une manière lamentable. Mais tôt ou tard, ILS SONT BALAYES, car la vérité ne peut être brimée indéfiniment. C’est ce à quoi nous assistons en Bretagne, le discours historique ayant cessé d’être la propriété des héritiers du totalitarisme.
Quant à moi, ayant très jeune fait le diagnostic précis de ces procédés mesquins, leurs tenants et leurs aboutissants, pour en avoir subi les effets pendant quelques années, et ayant réalisé qu’ils procédaient de sentiments bas, j’ai pris rapidement le parti de ne plus jamais fréquenter leurs réunions, de me moquer joyeusement de ceux qui les pratiquent, de me payer leur tête et de les rendre ridicules, sans qu’ils puissent m’atteindre jamais : mon parcours a été très varié, très riche, et m’a mis en contact avec des milieux plus qu’intéressants, dont ils ne soupçonnent pas même l’existence. Sans jamais changer ma manière d’être, depuis mon départ de Bretagne, à 18 ans. Et sans jamais cesser de dire ce que j’avais à dire, comme on s’en est aperçu. Cela m’a valu quelques ennemis, beaucoup d’adversaires, mais, dans la distance, une grande estime de la part de beaucoup de gens.
C’est ainsi, je l’ai dit un grand nombre de fois, que fut écrite » l’histoire » de la Bretagne : fausse et falsifiée, non pas certes en totalité, mais sur des points essentiels, selon ce que les scribes qui falsifiaient cette histoire attendaient de leur complaisance, en récompense de la part de ceux qui détenaient le pouvoir, ou emportés par leurs fantasmes : les jacobins de Paris, centralisateurs à outrance, puis les marxistes, qui ont eu le vent en poupe jusqu’à leur destruction finale …. (Voir Mélennec, Mémoire de DEA, publié dans la site Errances, le trajet de nos grands historiens, qui ont dû » composer » avec le système, avec habileté, mais sans jamais sacrifier leur honneur de Bretons, au moins jusqu’à la Borderie. Et encore, sur la perversité du » système » qui détient le pouvoir en Bretagne).
Mes mémoires, si j’ai le temps de les écrire, fourmilleront d’anecdotes savoureuses, car je crois avoir vécu cinq vies au moins en une seule. Et, comme le dit le fabuliste, quiconque a beaucoup vécu, a beaucoup vu et beaucoup compris.
(Extraits du blog de Louis Mélennec).
En savoir plus : https://bretagne-culture-histoire.webnode.fr/news/comment-ecrire-une-histoire-convenable/
LE CRIME DE LINGUICIDE COMMIS PAR LA FRANCE EN BRETAGNE.,
LE FRANCAIS, UN PATOIS QUI A REUSSI, L’IDIOME LE PLUS MINABLE d’Europe, Lettre à Henriette WALTER, linguiste (extraits), Professeur honoraire de linguistique à l’université de Haute-Bretagne, Membre du Conseil Supérieur de la langue française, Membre du Conseil International de la Langue Française, Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur des Arts et Lettres.
Madame et chère collègue,
Vos ouvrages sur les langues, qui font autorité, m’ont beaucoup apporté. Je vous l’ai dit au cours de conversations téléphoniques antérieures, et je le souligne encore, comme vous étant redevable. Je ne suis pas comme ces jeunes « sçavants », qu’on a accoutumé à croire qu’ils peuvent extraire de leur maigre substance cérébrale tout leur savoir, alors qu’il ne connaissent pas même l’orthographe, et qui font la leçon aux professeurs les plus doctes, avec quelle agressivité encore ! A mon âge, je suis toujours heureux de me mettre à l’école de ceux qui en savent plus que moi, et de les remercier de vouloir bien m’instruire. Au cours de mes conférences et de mes émissions consacrées aux langues (dans Google : mélennec langues), j’ai souvent cité, nous qui avons tellement souffert de persécutions, et d’un lavage de cerveau absolu concernant nos origines, votre phrase maintenant bien connue de nombreux bretons :
« Le français n’est rien d’autre qu’un patois qui a réussi ».
Rien n’est plus exact. Si la langue francilienne, celle de la région de Paris, a été peu à peu imposée par les Capet, devenus rois de France en 987, c’est parce qu’ils en ont fait leur langue administrative pour tout leur royaume, ce qui était naturel, de leur point de vue. Ce royaume s’étant étendu au fil des siècles – aux dépens de ses voisins, souvent par la violence et la violation du droit -, le français est devenu la langue des élites. Ce à quoi il n’y a rien à dire, car c’est un processus mondial de la propagation des langues. La géniale révolution dite « des droits de l’homme », a achevé l’oeuvre des capétiens. Les capétiens étaient des administrateurs, soucieux de mettre à la disposition des régnicoles une langue administrative unique, permettant aux uns et aux autres de se comprendre. Leur volonté n’allait pas au delà. Presque tous les rois de France, à de rares exceptions près, ont essayé de se comporter en bons pères de famille, expression chère au code civil. Aucun d’eux n’a commis de crime ni contre les nations, considérées en tant que telles, qui composaient leur royaume, ni les langues parlées par leurs sujets, et ceux administrés par eux. En 1789, les Bretons revendiquaient avec fierté leur nationalité bretonne, sans que cela gène personne. Les cinglés de 1789 achevèrent le travail de progression naturelle de la langue administrative, mais cette fois sur le mode criminel. Idéologues de la même trempe que Pol POT, ils assassinèrent les langues locales, rabaissées par eux par des appellations infamantes et humiliantes : patois, jargons, langues des cavernes, etc … Munis d’un gourdin, ces autres patoisants, au nom de leurs délires, mirent à mort les vieilles langues, plus anciennes et plus nobles que les leurs. Nous, Bretons, sommes devenus des experts pour parler de ces persécutions. Des génies comme M. Jean-Luc Mélenchon utiliseraient volontiers la terminologie des délirants de 1789, si on les laissait faire. Des sénateurs bretons ont voté contre la langue de leurs pères il y a peu d’années : c’est dire que nous ne sommes pas beaucoup mieux.
La langue française ne comporte aucune qualité particulière, qui la rendrait supérieure aux autres; nous sommes nombreux à l’avoir écrit, et à l’avoir démontré (écouter mon émission sur Lumière 101, intitulée « Le bêtisier des langues », consacrée entièrement à ce thème, après des années de réflexions et de recherche en linguistique). Un linguiste breton, rejeté par la bien-pensance française et bretonne, mais génial – non pas parce qu’il est breton, mais parce qu’il est génial -, m’ a écrit, longues preuves à l’appui : « Le français est l’idiome le plus minable d’Europe ». Je n’ai aucune qualité pour confirmer cette opinion, ne parlant correctement qu’une seule langue, celle du colonisateur; mais je suis sûr qu’elle contribuera à panser quelques plaies encore béantes en Bretagne, et qu’elle va susciter de nombreuses réflexions bénéfiques. Au plan linguistique, la France peut invoquer, parmi d’autres calamités, la destruction de civilisations entières, un véritable désastre culturel. Le monde entier sait que les langues sont des joyaux, qu’il faut préserver à tout prix; la France, mère des arts, des armes et des lois, ne le savait pas. Excusez du peu. Lire la suite dans le blog de Louis Mélennec.
PAR GOOGLE : Mélennec langues.
DE L’ESPRIT DE DIALOGUE EN BRETAGNE.
LES BRETONS SONT ESCLAVES DE LA FRANCE PAR LEUR FAUTE, SURTOUT PAR LES FAUTES DES COLLABOS.
Contexte explicatif :
Un « Breton » – d’adoption, il est vrai -, me demande mon aide pour publier ses recherches sur le poète russe Essenine. Bien sûr, je lui propose aussitôt mon appui. Exclu de tous les merdias français et « bretons » subventionnés – c’est-à-dire vendus et achetés -, j’ai de bonnes relations avec un certain nombre de médias étrangers, en particulier en Russie et en Suisse. Mais ce monsieur m’apprend qu’il est de « gôche ». Comme madame MORVAN et son ami le sympathique et talentueux Markowicz, lesquels sont des champions de l’ouverture d’esprit, et du dialogue.
Voici ma réponse.(Extraits d’une lettre de Louis Mélennec, mars 2017). »Je vous ai, spontanément, sachant que vous avez consacré de longues recherches au poète russe Essenine, et que ces recherches n’ont été ni publiées, ni diffusées par aucun média français, proposé de vous mettre en rapport dans les jours qui ont suivi, avec un important média russe, qui a accepté, à ma demande, de vous recevoir. Vous avez refusé le dialogue, au seul motif que ce média n’appartient pas « à votre famille spirituelle » (!)Mon interlocuteur, de Moscou, vous l’aurez remarqué, a rendu, de Russie, d’immenses services à notre pays, la Bretagne.J’ai été exclu de tous les merdias français : vous le savez sans doute.Voici pourquoi : je suis honnête, je ne mens JAMAIS, je suis un défenseur acharné des droits de l’homme, de la dignité de l’être humain et des nations. Toutes choses impossibles en France, encore plus en Bretagne, ce que vous avez « expérimenté » dans ce pays, pendant plusieurs dizaines d’années, à ce que vous m’avez dit. Mon Livre bleu, fort heureusement recommandé et mis en ligne par plus de VINGT médias bretons internet indépendants des circuits « contrôlés », c’est à dire vampirisés par les collabos, est exclu péremptoirement de la presse dite « subventionnée », de MÊME QUE MON NOM, par les merdias de la collaboration (entretenus putassièrement avec notre argent), l’UDB, Bretagne Réunie, le parti socialiste, le parti communiste, le parti trotskiste, et quelques autres. EN CONSEQUENCE : en ce qui me concerne, dès que mes interlocuteurs se comportent normalement avec moi, je suis tout à fait apte à leur adresser la parole, le plus normalement du monde, et sans aucune réticence. J’apprécie chez mes interlocuteurs essentiellement les valeurs humaines, c’est à dire ce qu’ils ont dans le « buffet ». Ce qui élimine les fachos de tous bords, les abstrus, les confus, les menteurs, ceux qui sont payés avec notre argent pour nous mentir et nous trahir.En conséquence, bien qu’athée, je donne ou donnerai avec plaisir des conférences ou concerts religieux, dans les églises (ou les temples protestants, ou synagogues – qui m’invitent très rarement – voire même dans les mosquées, ce qui n’est jamais arrivé); je remercie les curés de vouloir bien m’accueillir dans leurs églises, lorsque cela arrive; j’ ai collaboré, dans des émissions, avec Radio courtoisie, qui représente un courant catholique et cathodique très conservateur. J’ai même publié parfois des commentaires dans le site de Breizh Atao, site dont je ne partage pas les idées. De l’autre côté, je passe mes vacances tous les ans depuis vingt ans chez des amis communistes, avec beaucoup de plaisir. Leurs idées politiques sont à l’opposé des miennes. Quelle importance ? Nous ne parlons jamais politique. Mais nos valeurs humaines sont les mêmes : aucun doute à cet égard. Je suis au plus haut point un homme de dialogue, je n’exclus et ne discrimine personne. Lorsque quelqu’un veut me parler, je commence par l’écouter. Je ne demande pas à cette personne si elle est blanche, noire, verte, bleue, socialiste, capitaliste, communiste, inscrite au parti de Pierre, Paul, ou Jacques …Les partis communistes, socialistes, trotskystes, ne m’ont jamais écrit ni répondu : sans doute rêvent-ils avec nostalgie aux deux cents millions de victimes qu’ils laissent au monde ? Voila leur vrai problème, je crois : Je ne mange pas de ce pain-là.Voyez ma lettre à Jean-Luc Mélenchon, publiée avec beaucoup de succès sur la toile, y compris dans plusieurs médias étrangers, et même en Kabylie, pays colonisé et détruit par les (taper dans Google : Mélennec mélenchon). C’est après avoir dialogué avec les gens, que je distingue les salauds des autres. Cela n’a rien à voir avec ce que vous appelez « la famille spirituelle ». C’est en appliquant des idées de cette nature, que les Bretons se frappent sur la gueule, s’injurient, s’insultent, s’arrachent leurs chignons respectifs. Vous savez qu’on a tenté à Nantes une étrange expérience : faire défiler ensemble des manifestants appartenant à deux « familles » politiques différentes : avant que cent mètres soient parcourus, ils s’étaient déjà frappés sur la figure.Et c’est pourquoi ils sont et restent fondamentalement ESCLAVES du pays qui les a colonisés.Vous êtes un vieux rigide : voila la vérité. Dommage, vous êtes un excellent critique musical, et, maintes fois, ayant assisté à plusieurs de mes concerts, vous m’avez encensé. Ce dont je vous remercie.
Pour pénitence, comme le curé de mon village, vous chanterez matin et soir le BRO GOZH MA ZADOU. Du haut de votre balcon, bien entendu, face à l’église : succès garanti !
https://www.youtube.com/watch?v=VQF14ncSqo0
LOUIS MELENNEC dit « le bon docteur ».
LE BÊTISIER MONDIAL : MICHELET LE DELIRANT, écrivain français : LA FRANCE EXALTEE EN MODELE POUR LES BRETONS ET POUR LE MONDE.
A QUOI L’ABSURDITE PEUT CONDUIRE : LES « VALEURS » DE LA PRETENDUE REPUBLIQUE. 1953 : ce qu’on enseignait, en ce temps-là, au lycée de Pont-l’Abbé et en Bretagne.
Jules Michelet est l’un des principaux auteurs du roman national français, avec Lavisse et quelques autres. Il y a peu, il était encore classé parmi les historiens et les théoriciens de la Nation (la Hune et Hindivisible, selon la belle expression de Goulven Pennoad), aujourd’hui considéré, à sa juste place, comme l’auteur de romans de cape et d’épée, ne craignant pas le ridicule, écrit ces phrases qui méritent d’être classées parmi les chefs d’oeuvre du bêtisier mondial des nations et des langues : il est nécessaire que les Bretons lisent ce texte, pour comprendre ce à quel matraquage mental ils ont été soumis dans les écoles de « LA » république auto-proclamée des droits de l’homme.
J’ai moi-même subi cet « enseignement », du temps que j’étais élève, de 1953 à 1959, au lycée de Pont-l’Abbé, capitale de ma petite patrie bigoudène, là où les femmes portent cette coiffe étonnante, devenue l’un des symboles du pays, et célèbre dans le monde entier. (La légende dit qu’elles firent pousser cet édifice vers le ciel, comme une tour de Babel, pour se venger de la destruction des clochers des églises du pays bigouden par les armées barbares de la France, en 1675 ; ce conte est faux : les coiffes n’ont commencé leur ascension qu’en 1910, mais cela fait partie de notre mythologie, qui est bien plaisante ! ).
A l’époque, intoxiqués par le discours « républicain », voila ce que nous enseignaient nos professeurs d’ « hystoyre » et de lettres. J’ai été victime de ces fadaises. Accrochez vous, vous aurez peine à croire ce que vous allez lire :
« La France, cette glorieuse patrie, est désormais le pilote du vaisseau de l’humanité…. le plus pauvre homme, mal vêtu et affamé, vous dira que c’est un patrimoine que de participer à cette gloire immense, à cette légende unique qui fait l’entretien du monde…. s’il allait au dernier désert du globe, sous l’équateur, sous les pôles, il trouverait là Napoléon, nos armées, notre grande histoire ; pour le couvrir et le protéger, les enfants viendraient à lui, les vieillards se tairaient et le prieraient de parler, à l’entendre seulement nommer ces noms, ils baiseraient ses vêtements (sic!)
.… nous remercierons toujours Dieu, de nous avoir donné cette grande patrie, la France, non pas seulement à cause de tant de choses glorieuses qu’elle a faites, mais surtout parce qu’en elle nous trouvons à la fois le représentant des libertés du monde et l’initiation à l’amour universel. »
Qu’elle s’éclipse, qu’elle finisse, le lien sympathique du monde est relâché, dissout, et probablement détruit. L’amour qui fait la vie du globe, en serait atteint en ce qu’il a de plus vivant. La terre entrerait dans l’âge glacé où déjà tout près de nous sont arrivés d’autres globes. (…). Nous sommes les fils de ceux qui par l’effort d’une nationalité héroïque, ont fait l’ouvrage du monde (…).
Si l’on voulait entasser ce que chaque nation a dépensé de sang, et d’or, et d’efforts de toute sorte, pour les choses désintéressées qui ne devaient profiter qu’au monde, la pyramide de la France irait montant jusqu’au ciel… et la vôtre, ô nations, toutes tant que vous êtes ici, ah ! La vôtre, l’entassement de vos sacrifices, irait à la hauteur du genou d’un enfant. Ce pays est celui de l’invincible espérance. Il faut bien que Dieu l’éclaire plus qu’une autre nation, puisqu’en pleine nuit, elle voit quand nulle autre ne voit plus ; dans ces affreuses ténèbres qui se faisaient souvent au moyen âge et depuis, personne ne distinguait le ciel, la France seule le voyait. Voilà ce que c’est que la France !
Qui donc a conservé, sinon la France, la tradition du droit ? …. Ses lois, qui ne sont autres que celles de la raison, s’imposent à ses ennemis même. La France a été le pontife du temps de lumière….. C’est le résultat légitime d’une tradition liée à toute la tradition depuis deux mille ans. Nul peuple n’en a une semblable. En celui-ci, se continue le grand mouvement humain (si nettement marqué par les langues), de l’Inde à la Grèce, à Rome, et de Rome à nous.
Toute autre histoire est mutilée, la nôtre seule est complète …..
L’égalité fraternelle, ajournée à l’autre vie, la France l’a enseignée au monde, comme la loi d’ici-bas. …. Ce principe, cette idée, enfouis dans le moyen âge sous le dogme de la grâce, ils s’appellent en langue d’homme, la fraternité. Cette tradition …. fait de l’histoire de France celle de l’humanité. En elle se perpétue, sous forme diverse, l’idéal moral du monde, de Saint Louis à la pucelle …. le saint de la France, quel qu’il soit, est celui de toutes les nations, il est adopté, béni et pleuré du genre humain. Pour tout homme, disait impartialement (sic !) un philosophe américain, le premier pays, c’est sa patrie, et le second, c’est la France. » ….. Ils avouent tacitement que c’est ici la patrie universelle. Cette nation, considérée ainsi comme l’asile du monde, est bien plus qu’une nation ; c’est la fraternité vivante.
Le jour où, se souvenant qu’elle fut et doit être le salut du genre humain, la France s’entourera de ses enfants et leur enseignera la France, comme foi et comme religion, elle se retrouvera vivante, et solide comme le globe.
Les autres nations n’ont que des légendes spéciales que le monde n’a pas reçues. La légende nationale de France est une traînée de lumière immense, non interrompue, véritable voie lactée sur laquelle le monde eut toujours les yeux.
Pour l’enfant, l’intuition durable et forte de la patrie, c’est, avant tout, l’école, la grande école nationale …. où les enfants de toute classe, de toute condition, viendraient, un an, deux ans, s’asseoir ensemble, avant l’éducation spéciale, et où l’on n’apprendrait rien autre que la France. Qu’il sache que Dieu lui a fait la grâce d’avoir cette patrie, qui promulgua, écrivit de son sang, la loi de l’équité divine, de la fraternité, que le dieu des nations a parlé par la France.
La patrie d’abord comme dogme et principe …… le génie pacifique et vraiment humain de 1789, quand la France offrit à tous de si bon coeur la liberté, la paix… enfin, par-dessus tout, pour suprême leçon, l’immense faculté de dévouement, de sacrifice, que nos pères ont montrée, et comme tant de fois la France a donné sa vie pour le monde. (…) La patrie, la France, peut seule sauver le monde. «
Jules Michelet, qui est ce délirant ? Il était né en 1798, il mourut en 1874, couvert de gloire, de distinctions en tous genres, membre de l’Institut et autres institutions où poussent beaucoup plus souvent qu’il n’est nécessaire, les bonnets d’âne. L’accumulation de tant de
sottises, dans un texte aussi court, laisse pantois. S’il fallait chercher un texte fondateur au roman national français, celui-ci serait sûrement en première place.
Voilà ce qu’on enseigne au collège de France, à cette époque ! Vous pensez bien qu’en ce temps là, les écoles crottées de Pont-l’Abbé ne font pas le poids : on plie la tête, on courbe l’échine, on a honte d’être si nuls. Les Français, un peuple très brave, a eu bon dos : il a subi les mêmes bêtises, et a accompli, de son côté, tant de faits remarquables, qu’il n’a pas besoin qu’on le traite comme un nourrisson au sein. Nous compatissons, car la bonté est dans nos gènes.
Vous avez bien ri ? Moi aussi ! Mais du temps, pas si lointain, où je me trouvais enfermé au lycée de Pont-l’Abbé, si j’avais esquissé le moindre sourire à l’énoncé de ces âneries, on m’aurait frappé ! D’ailleurs, je n’aurais pas souri, car ce texte était déclamé comme la vérité révélée ; il était même hors de question de penser, cela était interdit ! Lisez, d’ailleurs, comment nos « docteurs » et nos « agrégés » en hystoyre continuent à falsifier la prétendue « réunion » de la Bretagne à la France : UN VRAI ROMAN D’AMOUR !
Farceurs, va !
Ma bonne grand-mère, qui ne parlait pas le français, mais d’une bonté exemplaire pourtant, aurait dit : « MA DOUE BENIGUET ! DOUE PARDONET ! » Traduction : « mon Dieu béni, pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
NOTA BENE : Louis Mélennec, pacifiste par nature, par les lois de la génétique et par éducation, est exclu de tous les merdias français et bretons. Bretons surtout, car ils ont été bernés, et continuent à l’être, sans vouloir passer aux aveux. Mais l’idée de conférer à la Bretagne le prix Nobel de la paix fait son chemin.
En prévision du futur, on a dressé le drapeau breton aux murs de la mairie de Nantes. On croit se mettre à l’abri de la foudre. Attention : il ne protègera que les bons ! Et Nantes, bretonne depuis l’an 851, N’A AUCUN BESOIN DE REFERENDUM.
Le présent texte est adressé partout, notamment à nos amis Suisses, qualifiés de bandits par l’éminent professeur Mélenchon, ex-ministre de la république !
(Extraits de la biographie de Louis Mélennec : honni soit qui mal en pense!).