Les guérisons miraculeuses de la fille de Jaïre et de la femme souffrant d’hémorragie, rapportées dans l’Evangile de Marc, étaient au coeur de l’angélus dominical. Benoît XVI a expliqué aux fidèles que, dans ces deux épisodes, il y a deux niveaux de lecture: “l’un est purement physique: Jésus se penche sur la souffrance humaine et guérit le corps. L’autre est spirituel: Jésus, qui est venu pour soigner le coeur des hommes et donner le salut, nous demande d’avoir foi en lui”.
Ces deux récits montrent que Jésus “est venu pour libérer l’être humain dans sa totalité…d’abord par la guérison physique qui est, cependant, étroitement liée à une guérison plus profonde, qui donne la grâce de Dieu et qui s’ouvre à lui avec foi”. Tout cela nous invite, a dit le Pape, “à dépasser une vision purement horizontale et matérialiste de la vie. Nous demandons à Dieu tellement de guérisons, de solutions concrètes, et cela est juste. Mais ce que nous devons demander avec insistance, c’est une foi toujours plus solide, pour que le Seigneur renouvelle notre vie, et une confiance affermie dans son amour et dans sa providence qui ne nous abandonne pas”.
Après la prière mariale, Benoît XVI a souhaité, en différentes langues, que les vacances soient “l’occasion de renforcer notre foi par la prière et la charité”.