Voici notre rubrique spécifique aux astuces de sacristie, que vous retrouvez chaque lundi sur votre site préféré. Dans les paroisses, nous voyons parfois des calices ou ciboires ternis, des linges pas toujours propres, des fleurs fanées, des encensoirs pleins de suie, des bougies dégoulinantes, des aubes tachées…
« Kavadennoù ar sakrist », ce sont des astuces qui feront de votre sacristie l’antichambre du paradis. Merci au Père Michel sans qui cette rubrique n’aurait jamais vu le jour.
Il est fréquent de voir des sacristies qui sont des halls de gare, parloirs momentanés, lieux de stress pré-eucharistiques… Chacun passe et va de son commentaire sur le temps, sur l’actualité paroissiale, …
Or, nous l’oublions trop souvent, le célébrant doit avoir un lieu de calme et de sérénité pour se plonger dans la prière, une sorte de sas de décompression entre le monde séculier et celui de la prière. Auparavant (et encore en certains lieux aujourd’hui), des prières étaient dites par le prêtre pendant qu’il revêtait les différents ornements liturgiques, permettant ainsi de l’aider à plonger dans la prière.
Il est donc essentiel que, pour aider le prêtre, la sacristie soit parfaitement rangée et propre, et que ses vêtements sacerdotaux soient déjà préparés, et tout déjà prêt dans le choeur quand il arrive (calice, ciboire, burettes sur la crédence, missel romain préparé aux bonnes pages…).
Fin prêt, le sacristain s’éclipse alors de la sacristie, évitant ainsi par ses va-et-viens de perturber le célébrant par des conversations qui peuvent attendre la fin de messe.
Quant aux servants d’autel, ils se mettent en aube et préparent cierges et encensoir dans le plus grand silence, attendant le signal du prêtre pour sortir. C’est alors qu’après une brève prière devant la croix de sacristie, ils peuvent enfin entrer apaisés dans la pleine célébration du saint Mystère.
Photo : vitrail de la cathédrale de Saint-Malo (Ar Gedour)
Bonjour,
Je ne suis qu’un serviteur quelconque qui ne fait que son devoir
mais avec une soif d’apprendre toujours un peu plus chaque jour.
Cordialement
P. MORGANT