Ar Gedour Actualité spirituelle et culturelle de Bretagne
Le 18 juin à Nantes se lançait sur les routes la Troménie de Marie. A cette occasion, Mgr Percerou a célébré la messe et béni les marcheurs. Près de 200 personnes étaient présentes pour cet envoi.
Sur le même principe que le « M » de Marie, une calèche tirée par un cheval de trait breton portera une grande statue de Notre-Dame fera le tour de la Bretagne historique de mi-juin à septembre 2022. Les marcheurs sont invités à marcher à la suite de Marie sur une ou plusieurs étapes tout au long des routes et des chemins qu’Elle empruntera. Une occasion de redécouvrir, de revivifier et de faire connaître largement ce lien extraordinaire qui existe entre Sainte Anne, la Vierge Marie et la Bretagne : « A Jésus par Marie ».
Nous avons pu lire sur les réseaux sociaux le regret de certains bretonnants que la dimension bretonne (notamment linguistique) soit peu mise en avant. « La Bretagne a une voix particulière à faire entendre dans le chant des peuples, il faudra juste la laisser chanter dans sa langue » a-t-on pu lire à raison. Mais d’un côté, qu’est-ce qui empêche les bretonnants de créer un tel pèlerinage avec Intron Varia a Vreizh ? Il ne suffit pas d’attendre des autres ce qui pourrait être fait tant au niveau culturel que spirituel ou politique. Nous rappelons que l’initiative de la Troménie de Marie est partie d’un couple, pour donner ce que cela donne aujourd’hui, suivie par des centaines de personnes.
De l’autre côté, il était aussi possible – des appels ayant été faits régulièrement sur le net – de rejoindre la Troménie dans sa phase organisationnelle, et d’être force de proposition, d’autant que les organisateurs sont assez ouverts sur la question. Cependant, il est encore temps sur l’une des étapes, de marcher avec les pèlerins, et d’y prendre part activement. On peut parfois regretter des choses, mais selon l’adage bien connu « aide-toi et le ciel t’aidera! »
Les étapes se trouvent sur la page Facebook de la Troménie de Marie ou sur le site de la Troménie de Marie.
